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 Le jour où la plus belle fût la plus sanglante.

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Killerjsa
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Killerjsa


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MessageSujet: Le jour où la plus belle fût la plus sanglante.   Le jour où la plus belle fût la plus sanglante. EmptyMer 20 Nov - 20:11

[Première Partie]

Le jour se levait, l’air frais et oxydé du matin Irilien ravissait toujours autant la Reine BlueAngel. Ce séjour dans la cité côtière Irilienne portant le nom de Kallisté, soit « La Plus Belle » en ancien Irilien, lui avait fait le plus grand bien. Son doux visage, masquant souvent ses colères ravageuse jusqu’au moment où il était trop tard pour son interlocuteur, affichait un léger sourire serein. Elégamment vêtue d’une robe de lin et parée d’un collier Ahmôse serti de lapis, d’un bracelet Irilien en or qu’elle portait sur son poignet droit et de boucles d’oreilles Embrose que les artisans d’Alizarine avaient incrustées de Redstone, elle se tenait sur les murs de sa ville face à l’Océan Irilien. C’est alors que dans la brume matinale recouvrant le vaste Océan, elle pensa distinguer du mouvement. Elle crût d’abord à un simple poulpe géant chassant le goéland, mais du se raviser lorsqu’elle distingua clairement que le mouvement était organisé et ne montrait aucun des signes anarchiques d’un combat animal.

Soudain, elle distingua une voix… Elle reconnaissait cette voix entre mille… C’était celle d’Aneheb, celui qu’elle s’amusait à surnommer le chien de guerre de Pharaon ! C’est alors qu’elle aperçu des dizaines de barques ballotant au gré des vagues mais avançant résolument vers la plage de Kallisté… Sortant de la brume elle put voir le danger qui s’approchait de sa ville : c’était des Ahmôses et des Koshaïmas embarqués sur ces frêles esquifs, armés jusqu’aux dents. A leur tête le Pharaon Ahmenosis II.
Il n’en fallut pas plus à la Reine pour se mettre à courir vers le cœur de Kallisté afin de faire sonner l’alerte. Sa belle robe vola légèrement au vent lorsqu’elle se mit à courir d’un pas gracieux et déterminé. Puis elle entendit un claquement, suivis d’un sifflement… Par bonheur elle eût le réflexe de s’accroupir, évitant ainsi une flèche enflammée tirée en sa direction… Depuis la terre ! C’était Shou Shen (Efficient), le Senseï de Koshaïmas, accompagné de deux hommes vêtus, à sa grande surprise, des couleurs… d’Embrosia. Elle reconnut aussitôt le Saint Roy Nicolas et son conseiller. Bien qu’ils n’aient pas tentés quoi que ce soit d’hostile, leur simple présence en armes au pied de sa ville n’était-elle pas une déclaration de guerre ?
Elle qui avait si durement travaillé à maintenir la paix pour sa faction se sentit soudainement emplie d’une tristesse profonde… Ainsi, la voilà une nouvelle fois forcée de déclarer une guerre qu’elle ne voulait pas. Après la déclaration de guerre contre Ahmôsis, elle allait devoir déclarer la guerre aux nouveaux alliés et vassaux de Pharaon : les Embroses. C’était d’autant plus douloureux que ces deux factions furent autrefois des factions amies d’Irilis et les voici aujourd’hui aux portes de Kallisté avec la ferme intention d’en bouter les Iriliens. Mais son devoir était de défendre son peuple contre toute attaque et tout danger, son ressentiment trop humain devait se transformer en une dignité qui serait le rempart le plus solide face aux ennemis de son peuple.

Arrivée en bas, au niveau du tocsin, elle gifla violement la sentinelle qui s’y trouvait et somnolait sur un tabouret. Le frêle garçon fût d’abord surpris, il cria « Espèce de c... » avant de s’interrompre à la vue de sa Reine. Il écarquilla alors les yeux, avant de se relever à la hâte et de s’incliner. Il dit alors : « Ma Reine, que pui… » Il fût interrompu par BlueAngel qui lui hurla : « Le tocsin abruti, le tocsin ! On nous attaque ! » Le sol trembla avant que le garçon n’ai pu sonner le tocsin, la force d’invasion venait de poser une Tour de siège. Tremblant, le jeune Irilien frappa la cloche de toutes ses forces en hurlant : « Aux armes Iriliens ! Aux Armes !!! ».
Pendant ce temps, la Reine BlueAngel se hâta vers son petit palais Kallistin. Devant la porte de la demeure venait d’arriver Saphirone avec quelques Iriliens, tous équipés à la hâte. La Reine, les yeux quelque peu embués par un mélange d’intense colère et de profonde tristesse, dit à son conseiller : « Va ralentir l’ennemi, je fais appeler les barba… nos alliés du Nord. »
Saphirone répondit : « Ma Reine, ils sont plus nombreux que nous et nous avons trois Rois à combattre ! Ils sont sans doute déjà dans notre Avant-Poste, ne devrions-nous p… » La souveraine dit alors sur un ton cinglant : « Va combattre pour notre peuple, va résister pour ta Reine ! Allez ! »
Saphirone se mit au garde à vous avant de masquer son visage à l’aide d’un tissu noir ne laissant apparaitre que deux yeux déterminés, comme il avait toujours fait lorsque le devoir l’appelait. Il fit un signe à ses camarades qui ajustèrent leur casque avant de marcher vers les portes de la ville. Après quelques pas, ils constatèrent avec effroi qu’elles venaient d’être enfoncées par des soldats Ahmôses surexcités, avec Aneheb à leur tête. Un instant Saphirone crût que les hommes du Pharaon allaient bêtement fondre sur eux telle des hyènes affamées et ainsi perdre l’avantage du terrain et du nombre. C’est à sa grande surprise qu’il vit Aneheb faire signe à ses hommes de battre en retraite.

Une fois arrivés à ce qu’il restait de la porte, les Iriliens constatèrent, à leur grand dam, que les Ahmôses s’étaient pour la plupart retirés… dans l’Avant-Poste. Désormais, l’Avant-Poste était défendu par des Ahmôses menés par Ahmenosis II, des Embroses menés par le Saint Roy Nicolas, et le Senseï Shou Shen venu seul.
Cette milice de fortune tenta une charge contre les Ahmôses trainant encore entre la cité et l’Avant-Poste. Alors que la charge eût l’effet escompté, renvoyant ainsi plusieurs Ahmôses à Khepera en quelques coups d’épées bien placés, les Iriliens ne furent pas en mesure de résister à la contre-attaque, bien que désordonnée, lancée par leurs ennemis et y perdirent trop de soldat pour pouvoir tenir. Le repli sur Kallisté se fit dans le désordre, mais efficacement couvert par Saphirone dont le tissu noir qu’il portait autour de son visage avait viré au rouge…

C’est une fois rentré à Kallisté que le Conseiller Saphirone s’aperçut de l’entaille lui traversant la jambe. Il venait de perdre beaucoup de son liquide vital et c’est haletant qu’il fit son rapport à sa Reine : « Je… Nous… Ils sont équipés et nombreux ma Reine… Mais ils… ils peinent à s’organiser et… et c’est là notre chance ! ». La Reine BlueAngel, désormais équipée d’un équipement de combat, remercia son fidèle conseillé avant de lui faire signe d’aller se reposer. Pour triompher en ce jour il fallait de la ruse… ou mieux, un champion gonflant le moral des guerriers et broyant les ennemis. C’est ainsi que la Reine pleine d’espoir se murmura : « Oh Déesse des Océans, la solution viendra-t-elle du Nord ? »

[Fin de la Première Partie]
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Killerjsa
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MessageSujet: Re: Le jour où la plus belle fût la plus sanglante.   Le jour où la plus belle fût la plus sanglante. EmptyMer 11 Déc - 23:09

[Deuxième partie]

Une brume sombre et étouffante se levait sur l’Océan Irilien en même temps qu’un léger vent portant la masse humide et oxydée, lentement mais surement, vers la cité et les zones de combats. Lorsque la chevelure soyeuse de la Reine BlueAngel frissonna sous l’effet de la brise, la dirigeante s’aperçu de ce qui était en train de se passer, et déclara aussitôt avec une joie non contenue : « Elle nous a entendue ! Elle nous a entendue ! »
Le conseiller Saphirone qui soignait ses blessures assis sur un drap de lin, leva la tête et regarda autour de lui en espérant trouver quelqu’un ayant compris de quoi parlait sa souveraine, avant de dire timidement : « Ma Reine… Puis-je vous demander… Qui nous a entendus ? » L’Irilienne répondit : « La Déesse ! Elle est avec nous ! Regarde ! » Elle pointa l’épaisse brume qui commençait à passer par-delà les murs de la cité portuaire de Kallisté. Aussitôt, un cri de joie traversa les rangs Iriliens, si la Déesse les protégeait la victoire ne pouvait pas leur échapper !


De l’autre côté des murs, dans l’Avant-Poste Kallistin, les troupes de l’Entente Ahkoshem entendirent la clameur Irilienne et virent le conseiller Aneheb se précipiter hors de sa position afin d’avertir son souverain. L’Ahmôse arriva rapidement aux côtés de Pharaon qui passait le temps en essayant de convaincre le Senseï Shou Shen que la meilleure bière d’Anarion était brassée à Khepera afin de lui vendre des tonneaux dans les jours qui suivent. S’apercevant de la légèreté de la conversation, Aneheb interrompit son souverain : « Ô Pharaon ! Nous avons, comme le dirait ce bon vieux Pehoumaât, un… désagrément de type militaire et d’ordre embêtant. » Ahmenosis fronça les sourcils et répondit : « Cesse de te moquer de ce brave scribe et de me faire perdre mon temps ! Que se passe-t-il ? » Aneheb eût un léger sourire avant de poursuivre plus sérieusement : « Ils ont leur Déesse avec eux, Ô Pharaon. Quels sont vos ordres ? »
Le Pharaon leva les yeux au ciel, le Soleil avait été voilé et ne perçait plus les nuages, l’allié divin des Ahmôses avait été forcé de laisser place aux forces mystiques des Océans. Il devenait évident qu’aujourd’hui le Dieu Solaire ne pouvait pas triompher de la Déesse des Océans sur son territoire. Ahmenosis se murmura : « Ainsi notre seul allié sera notre cœur et notre corps en ce jour… Par Neferyût, tant que les Skaähnors ne s’en mêlent pas ce n’est pas une simple brume qui arrêtera notre coalition. »
Aneheb se racla la gorge : « Je ne veux pas insister auprès de sa majesté, mais cette étrange fumée émanant de l’eau inquiète les hommes, en particulier nos braves Ahmôses. Qu’est-ce que c’est et que devons-nous faire ? »
Pharaon répondit alors : « C’est de la brume Aneheb, et pas n’importe laquelle, une brume divine venant du fond des Océans. Vous vous sentirez tous plus faible en combattant car elle vous empêchera de respirer correctement lors des combats. Seuls les Iriliens ne sont pas pénalisés par cette malédiction que nous lance leur Déesse. Fait en sorte que chacun maintienne sa position et répète leur ce que je viens de te dire. »
Shou Shen intervint : « Je connais un remède, c’est une simple potion ! Il vous suffit de faire bouillir une… » Le Senseï fût interrompu par une corne rauque, balourde et puissante. Une corne représentant les guerriers qu’elle annonçait : les Skaähnors.

Ils étaient une malédiction barbare ou une bénédiction du Nord, c’était une simple question de perspective. Aujourd’hui, ils venaient protéger leurs intérêts en empêchant les Ahmôses de mettre un pied dans le Royaume Irilien. Contrairement à la rivalité qui était née entre Embrosia et Ahmôsis, il n’y avait aucune rivalité profonde entre Ahmôses et Iriliens pouvant nourrir les combats. Cette guerre déclenchée par les Iriliens et ces offensives menées par l’Entente c’était de la stratégie pure et simple. Du point de vu de l’Entente Ahkoshem, plutôt que de subir les assauts de leurs nouveaux ennemis il fallait couper le jus à la source afin de les tenir éloignés de Yokono, Alizarine et des villes Ahmôses. Quel moyen plus direct que de prendre une cité Irilienne qui focaliserait toute l’attention militaire des ennemis de l’Entente ? Encore fallait-il vaincre ce peuple déterminé et leurs redoutables alliés de fortune.


La Reine Irilienne pleurait presque de joie, la Déesse, les Skaähnors, tout allait dans le sens d’Irilis ! Elle se rua à la porte, péniblement suivie par les Iriliens en état de combattre, afin de saluer le Haut-Roi Sanoro. Les deux dirigeants se congratulèrent brièvement avant d’unir leurs contingents et de marcher vers l’Avant-Poste qui était désormais pris dans un épais brouillard.
Une pluie légère et apaisante se mis alors à tomber. Les Iriliens et les Skaähnors entendirent aussitôt une clameur monter de l’Avant-Poste, scandant : « Isimêt ! Isimêt ! Isimêt !».
La Reine Irilienne eût alors un sourire narquois et dit au conseiller Saphirone : « Ils sont toujours aussi aveuglément confiants en leurs Dieux… Attend de voir la surprise qu’ils vont avoir dans quelques instants. » La pluie devint soudainement battante, puis le ciel commença à gronder. Un violent orage éclata.
C’est l’instant que choisis le Haut-Roi Sanoro pour faire sonner la « Corne de Gabriel ». Au grondement du ciel, à la pluie battante qui se faisait désormais glaçante, en particulier pour les Koshaïmas et les Ahmôses habitués à un climat plus clément, s’ajouta une troisième image terrifiante pour les combattants de l’Alliance Ahkoshem : un guerrier dépassant d’une bonne tête chacun de ses compagnons, couvert de plate enchantée, gavé par diverses potions et produits peu recommandés pour la santé mais redoutables au combat. C’était Gabriel, celui qui parvenait à vaincre sans être vaincu par la grâce d’une bénédiction des Dieux Skaähnors et de nombreux dopants qui lui rongeraient un jour les entrailles. Une arme redoutable que les Nordiques sortaient à chaque fois qu’ils se savaient en mauvaise posture.


Une jeune recrue Ahmôse, tremblant de froid et d’effroi, tourna aussitôt les talons à petits pas en espérant que personne ne remarque son absence. Sekari le rattrapa par le col avant de le regarder droit dans les yeux tout en lui disant sèchement : « Tu veux vivre pour l’Eternité ? C’est ici, maintenant et tous les jours qu’elle se joue. En tournant les talons tu trahis Pharaon, quand tu trahis Pharaon tu deviens khebenty… un damné. », il poursuivit sur un ton réconfortant, « Tu es un Ahmôse, pas un de ces chiens étrangers qui ne sait pas même compter sur les doigts qu’il lui reste ! Aujourd’hui, la douleur te frappera, mais pas la mort. Ai confiance en toi, ai foi en la Lumière, ai foi en Pharaon. Surmonte ta peur, et garde en ton cœur la parole de Peshet ‘Surmonte ta peur et deviens Eternel, cèdes y et deviens banal’. Maintenant, si tu veux partir, va, je ne te retiendrais pas.» Le jeune soldat regarda au plus profond de son âme, et ne trembla désormais plus que de froid et de nervosité, la peur venait d’être domptée.
Ahmenosis II était entre temps monté sur le haut du muret entourant l’avant-poste, et hurla aux guerriers : « Pour la Lumière Ahmôses, nous retiendrons l’ennemi en ce lieu maudit ! Pour la Liberté amis et alliés, nous assommerons ces sauvages et mal lunés qui menacent votre sérénité ! »


Au même moment, l’Ordre de Meruyan, c’est ainsi que l’alliance entre les Iriliens et les Skaähnors se nommait dans les documents officiels, lança la charge. Gabriel en tête, les deux contingents se ruèrent en hurlant de toutes leurs forces vers l’Avant-Poste. Grimpant les murs, puis repoussés par les assaillants devenus défenseurs. Une fois, deux fois, la troisième fût la bonne, ils bondirent un à un au sein du fortin. Gabriel broya un premier, un second, un troisième puis un quatrième Ahmôse qui fût de prestige : Aneheb. Renvoyés à Khepera par la Magie Anarienne, sonnés et dénudés, les Ahmôses pestaient et se ruèrent à la Caserne afin de repartir au plus vite au combat. Ils arriveront trop tard.
A Kallisté les dirigeants de l’Entente Ahkoshem et les survivants tenaient tête à l’Ordre, malgré le nombre, malgré la malédiction. Aussi bien des Skaähnors que des Iriliens furent renvoyés chez eux, vaincus. Au cœur de ces combats se joua une rencontre qui vaut le coup d’être relatée entre la Reine Irilienne et le Saint Roy Embrose Nicolas.

Le regard noir et ardent dans son casque Embrose, le torse frappé de la croix de Gana, Nicolas se faufila hors des combats et arriva rapidement à hauteur de la Reine BlueAngel qui observait la bataille depuis les arrières. Le Roy Embrose hurla alors à la Reine Irilienne : « Comme on se retrouve couarde ! Aujourd’hui tu ne pourras te défiler, je vais te faire payer pour l’injustice dans laquelle toi et ton peuple nous ont laissés pourrir ! Le mensonge se paye ! » Nicolas leva son marteau de guerre et se mit à courir en direction de BlueAngel le regard emplis de haine et de rage. La Reine surprise et piquée à vif par les paroles acerbes de l’Embrose se mit face à lui, son trident pointé de manière à embrocher la chair de son ennemi en un coup vif et rapide. Elle eût le temps de dire : « Je sers mon peuple, pas le tien ! Votre égoïsme et votre arrogance sont les seuls responsables de votre perte ! » A peine eût-elle le temps de terminer sa phrase qu’elle dû esquiver le coup de marteau de Nicolas qui vint s’écraser dans la terre. Malgré la vivacité surprenante du mouvement, la Reine parvint dans un geste réflexe à percer le flanc du Roy Embrose, qui poussa un cri de douleur et hurla : « Sale femelle stupide et lâche ! Tu paieras ! », avant d’être assommé par une flèche tirée par le soldat Helios, heurtant son casque et le renvoyant à Alizarine.
La Reine reprenant son souffle resta prostrée quelques instants. Une larme coula sur son doux visage, elle n’avait pas l’habitude d’être la cible d’une haine aussi profonde. Elle avait regretté chaque instant de la chute d’Embrosia, elle la diplomate, celle qui ne souhaitait que la prospérité et qui voyait tout combat comme étant un échec. C’était toujours le cœur serré et les yeux embués qu’elle lançait ses guerriers dans la bataille.


Toute la violence déployée ce jour-là était vouée à être indécise, jusqu’à ce que le coup décisif fût porté par Gabriel. C’est en poursuivant son carnage qu’il mit en déroute l’Entente Ahkoshem, pratiquement à lui seul. La discipline qu’imposaient les Ahmôses à l’Entente pesait de tout son poids dans les combats et aurait pu leur apporter la victoire, mais n’est c’est pas le rôle d’un Champion que de renverser le cours des évènements en faveur de son camp, contre toute logique, contre toute cohérence ?
C’est sur des cris de douleur et des ordres de retraite que se termina le combat. L’Ordre de Meruyan venant d’emporter une vaillante victoire, dans la douleur malgré le nombre, principalement par la force martiale de Gabriel. Kallisté était sauvée, des équipements avaient étés récupérés, la victoire avait le goût de la douleur et du butin.


La Déesse avait répondu à l’appel de la Reine, et lui avait envoyé non seulement une bénédiction, mais aussi un Champion. Les Iriliens pouvaient être raillé pour avoir souvent eût le soutien décisif et indispensable de ses alliés et des cieux au cours de leurs histoire, donnant l’impression de subir sa chance plutôt que de la saisir, mais quoi qu’il soit dit, personne ne leur enlèvera leur détermination à vivre libre en Anarion.
Politicienne bien entourée et instinctive, la Reine avait toujours sût s’approprier un allié de poids lorsque le Guerre guettait. Elle avait aussi sût replier son peuple sous les Océans lorsque les combats semblaient trop lointains, trop sanglants et trop vains pour mériter une seule goutte de sang Irilien. Nombreux sont les Iriliens qui avaient regrettés le sort réservé aux Embroses, mais ils savaient qu’ils devaient leur liberté à l’amitié qu’entretenaient le Pharaon et la Reine BlueAngel. Il avait empêché les Hordes du Nord de se déverser dans les Océans, en retour et dans le strict intérêt militaire de son peuple à l’époque, la Reine ne s’était plus mêlée de la guerre entre les Embroses et l’Union de l’époque.
C’était avec effroi qu’elle avait constaté la vitesse à laquelle les Embroses étaient tombés. C’était avec horreur qu’elle constata la désagrégation immédiate de l’Union à sa suite. Mais c’est avec sagesse qu’elle comprit que son choix était de devenir la proie du Loup du Nord, quel que soit ses alliés, ou de lui jeter un bout de viande suffisamment juteux en lui proposant son aide dans sa quête de sang, afin de guider les crocs de Dreknor loin de son pays.
C’était une question de survie politique qui avait dressé d’anciens frères d’armes et d’anciens amis les uns contre les autres. Les poussant à se massacrer allègrement aux pieds de Kallisté, la plus belle, qui fût ce jour-là, la plus sanglante.
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