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| | Guerres éternelles. | |
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+4SaintNicolas Aneheb Phiiling Saphirone 8 participants | Auteur | Message |
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Saphirone Empereur du forum
Messages : 1736 Date d'inscription : 14/04/2012 Age : 27 Localisation : En train de contempler les champs de batailles.
| Sujet: Guerres éternelles. Lun 14 Oct - 17:01 | |
| Le vent soufflait sur les plaines d’Anarion. Sur ce continent, depuis des siècles, l’air avait différents parfums, différentes sensations à procurer. On pouvait y trouver un air glacé avec la senteur entêtante des pins dans les vastes forêts enneigés. La brise sèche du désert ne rendait que plus gratifiante celle fraiche de l’oasis où se mêlait la senteur sucré des dattes tombé des arbres. L’air salé de la côte ce mêlait a l’humus des bois, et à celle des cultures de raisin. Un parfum de fleur sortait des cerisiers fleuri, et a la grâce des dieux, restait toute l’année même en plein cœur de l’hiver. Le vent apportait une brise rafraichissante quand le soleil frappait les plaines où brouter les chevaux. Mais qu’est-ce qui fait le charme de cet air ? Qu’est-ce qui le rend différent comme on n’en trouve nulle part ailleurs en ce monde ?
Dans l’air d’Anarion, peu importe où tu trouves, peu importe les senteurs que t’apporte la nature. L’air porte en permanence l’odeur âcre et cuivré du sang, celui coulant depuis des siècles d’une guerre qui semblait ne jamais prendre fin…
Les vastes plaines Embroses regorgeaient de vie. Des chevaux broutaient çà et là, c’est fameux chevaux qui faisait de la cavalerie Embrose l’une des plus puissante au monde, des vaches et des cochons vivaient côte à côte, tout prenait vie dans cette immense terrain de verdure. A la plaine ce succédait les grandes montagnes, dont la richesse naturel en minerai de fer, d’or, de cuivre ou d’argent, en faisait la prospérité du royaume Embrose. Aujourd’hui, la prospérité du royaume Embrose, est celle de leur ennemi juré, Ahmosis. Enchainant défaite sur défaite, baisse de morale, ravagé par la maladie, la fière armée Embrose qui s’affirmait comme l’une des grandes de ce continent face aux Ahmoses depuis des siècles, finit par ce brisait. Le Roy Nicolas, sachant qu’il ne pouvait tenir le siège d’Alizarine, avait espéré de la part d’Irilis un soutien pour l’aider a enfin riposter contre Ahmosis. Mais Irilis n’était pas venu. Elle ne pouvait pas venir. De graves crises internes ont secoué la faction venant de l’ancien monde, la corruption, l’appât du gain, les complots contre le siège du pouvoir et contre la stabilité de la faction, ont considérablement affaibli les Iriliens, qui ne purent venir au secours des Embroses quand ils perdirent Lunariel, et bien d’autres cités qui ne cessaient de tomber face à une Union semblant invincible. Le Saint Roy, quand sa propre capital, Alizarine, fut menacé, entraperçut une lueur d’espoir quand il reçut enfin la missive tant attendu, celle où Irilis lui annonçait son soutien et son arrivé pour défendre la capitale Embrose après avoir récupéré la stabilité politique nécessaire à une telle manœuvre.
L’armée Irilienne était enfin en marche, mais quand le Roy eu vent de l’arrivée de l’Union a ses portes, il ordonna que l’on barricade la ville et déclara l’état de siège. Il n’était pas stupide, il ne pouvait tenir un long siège. Mais il devait tenir… Alizarine, ne comportait plus que quelques défenseurs, tous était sur les murs. Femmes, enfants ayant plus de 12 ans, obligeaient de revêtir une armure, les vieillards, les éclopés, et deux ou trois vétérans en plus de la quarantaine de soldat qui composait sa garnison. Le Saint Roy savait que les Iriliens arrivaient, qu’ils pourraient peut-être faire quelque chose, qu’ils l’aideraient à ce tirer de ce mauvais pas. Il en avait eu la conviction. Jusqu’à l’arrivée de l’émissaire de l’Union… -Je demande à voir le Saint Roy Nicolas ! Successeur légitime du défunt Roy Floyd ! Le Roy se pencha par-dessus les remparts. - C’est moi, et je vous ordonne de quitter les terres Embroses, immédiatement ! - Vous n’êtes pas en position de force je vous rappelle, nous avons ici plusieurs requête a vous soumettre, et en échange, votre ville sera sauve ! - J’écoute ! - Nous vous ordonnons de vous rendre, et de nous ouvrir les portes de la ville. Une fois cela fait, la ville restera sous votre gouvernance, mais vous deviendrez vassal d’Ahmosis. Alors que répondez-vous ?! - Que vous pouvez allez-vous faire foutre ! Jamais Embrosia ne retombera sous la domination des Ahmoses ! - Le pharaon Ahmenosis a pressenti votre réponse, c’est pourquoi, en tant qu’émissaire Ahmose représentant l’Union, il m’a confié de vous lire cette déclaration ! L’Ahmose sortit un rouleau de sa sacoche et s’éclaircit la voix. - « Si vous refusez notre offre, nous vous laissons 24 heures pour y réfléchir en toute sérénité pour la reconsidérer. Si votre réponse est encore négative, nous donnerons l’assaut. Une fois la ville prise, tout soldat encore en vie aura son bras d’arme coupé à l’épaule, la ville sera livrée au pillage, vos enfants seront envoyé dans des villes Ahmoses pour y apprendre la vrai foi, vos femmes seront laissé à nos hommes qui pourront en faire leurs esclaves, vos vieillards auront la gorge tranchée, et le Roy sera empalé à la poitrine sur la croix Embrose, où il mourra en ce vidant de son sang.» ! Il rangea le rouleau de parchemin qu’il remit dans sa sacoche. - Je pense que vous avez compris ce qui vous attend ! Vous avez 24 heures pour réfléchir !
Les craintes du Roy l’empêchèrent de dormir toute la nuit. Mourir empalé sur la croix Embrose. Le Saint Roy avait peur de mourir, comme tout autre mortel sur cette terre, son jeune âge et la responsabilité qui l’incombait depuis sa succession à Floyd aggravait cette horrible peur. Mais il n’était pas un tyran égoïste. Sa principale peur était de ce qui arriverait aux habitants d’Alizarine s’il échoue à la défendre.
Ces promesses n’étaient pas des menaces en l’air. Ahmenosis savait comment faire la guerre et il savait comment empêcher un ennemi de ce relevé. Engrosser les femmes de l’ennemi vaincu pour que le sang Embrose disparaisse, tuer les nourrissons, endoctriné les enfants, éliminer les combattants. C’était ça la guerre. Ces mesures paraissent parfois extrémistes en temps de paix, mais en temps de guerre quand l’on craint qu’un ennemi vaincu ne ce relève, ce sont les meilleurs choses à faire, peu importe la gravité de ces actes. Le Roy Nicolas aurait fait la même chose s’il avait vaincu, comme tout dirigeant souhaitant vaincre définitivement. La peur régnait en maitre dans la ville. L’homme et sa cruauté sont ainsi faits.
Le Saint Roy Nicolas, ne trouvant le repos dans sa chambre, ce rendit au sanctuaire de Gana, priant durant chaque seconde et chaque minute de la nuit, espérant trouver la réponse dans le lieu sacré de son protecteur. Le jour ce leva, et il continua à prier, toute la journée, jusqu’à l’heure fatidique où il devait prendre sa décision. Résister au risque de mourir debout ? Ce soumettre pour vivre ? Il ne voulait pas que le temps de la grande oppression recommence. Mais la question n’était plus l’honneur de mourir debout ou de déshonorer en courbant la tête, il s’agissait de son peuple, et il ne voulait pas le voir souffrir. Devait-il attendre les Iriliens ? S’il résistait 2 jours, ils seraient là. Mais changeront-ils la donne ? Il n’en était pas sûr. Il partit du temple un quart d’heure avant l’heure fatidique où les 24 Heures seront écoulés. Il s’arrêta devant l’entrée du temple, et regarda sa cher et tendre Alizarine, que le soleil transformait en un joyau pur à ses yeux, il se sentait comme un père en la regardant. Et un père devait protégeait ses enfants.
- Je demande le Roy Nicolas ! Nous attendons sa décision ! Pas de réponse sur les remparts. Seule la garnison était présente sur le rempart à ce moment-là. - Je demande à voir le Roy Nicolas ! Il commença à s’impatienter, il en avait plus qu’assez de rester devant une porte ou à chaque instant on menaçait de lui tirer une flèche dans le crane. - Si il ne se montre pas, cela sera considéré comme un refus ! Plusieurs secondes s’écoulèrent, le messager secoua la tête et détourna sa monture pour faire demi-tour, lorsqu’un grincement de gond l’arrêta dans son mouvement et lui fit tourner la tête. La porte était ouverte, le Saint Roy était là, derrière lui. Il ne portait pas d’armure, seulement une cape pourpre flottait dans son dos. Il portait une tunique et des chausses simples, mais de bonne facture. En revanche, il était armé, un lourd marteau de guerre a deux mains accroché dans son dos par-dessus la cape, une épée d’acier au pommeau pourpre avec un alliage en diamant sur toute la lame pour la rendre incassable, et une dague de même composition reposait dans sa gaine accrochée à la jambe droite. - Je vous suis. Passablement surpris, le messager mit sa monture au pas pour rester à la même allure que le dirigeant, ne s’attendant visiblement à pas à ça de sa part. Le camp Ahmose se tenait au centre de l’armée de l’Union, le campement Skaahnore occupait le flanc droit et celui des Koshaïmas occupait le flanc gauche. C’était le camp des guerriers du désert qui intéressait le Saint Roy. Les gardes à l’entrée du camp les arrêtèrent, kepesh a la main pour la plupart, mais deux d’entre eux avait une lance qu’ils pointèrent sous la gorge du Roy qui ne cilla pas. Le capitaine s’avança. - Que fait-il ici ? Le messager parla d’un ton pompeux. - Et bien, il est venu… - Je suis venu pour voir Ahmenosis II. Visiblement surprit de son interruption par le Saint Roy, le messager ne pipa mot. - Rien que ça ? Pour te rendre j’espère. Répliqua le capitaine. - Tu le sauras bien assez tôt. - Ok, vous pouvez passer, remettez moi vos armes. - Tu peux allez mourir. Frappée par l’assurance du dirigeant, le capitaine prit un ton grave. - Tu as deux lances sous la gorge et toute une armée autour de toi, tu crois vraiment être en état de commander ? - Je ne pourrais pas vous vaincre mais au moins emmener une dizaine de soldat dans la mort. Il toisa l’escouade qui l’empêchait de passer. - Alors ? Qui veut mourir en premier ? Allez, c’est pour la bonne cause, pour que vos petits camarades puissent me tuer. Il regarda l’un des lanciers. - Toi, tu ne veux pas te lancer ? Hum ? Et toi ? Tu n’as pas envie de te sacrifier non plus ? C’est ce que je pensais. Le Roy avança et franchit le barrage de soldat qui s’écartèrent pour le laisser passer, la plupart désorienté par les paroles de Saint Nicolas.
Il marcha jusqu’au centre du camp, où Ahmenosis II avait installé un trône sur une estrade surélevé sous une tente pour pouvoir faire ses déclarations à ces soldats. En pleine discussion avec ses conseillers propos d’un différend entre deux groupes de soldat, la stupeur fut générale quand le Roy bouscula avec sa main gauche l’un des soldats venu demander audience au pharaon, le faisant tomber dans l’herbe sur le dos. Ahmenosis, surprit comme tous ceux qui assistaient à la scène, se leva de son trône. - Que viens-tu faire ici Nicolas ? Aucune réponse ne sortit de la bouche du Saint Roy, qui se contenta de fixer son ennemi avec une haine non dissimulé. Il passa la main dans son dos et dégaina son marteau. Il ne l’avait même pas décroché à moitié que tous les soldats avaient tiré leurs armes autour de lui, malgré les 3 mètres de rayon que faisait le cercle séparant le Roy des combattants Ahmoses. Le Roy s’arrêta de dégainer à mi-chemin devant cet appel aux armes autour de lui, mais Ahmenosis tendit les bras, leur faisant signe de rengainer. La plupart hésitèrent mais obéir, notamment Aneheb au côté du Pharaon qui rengaina dans un grommellement non dissimulé.
Le Roy finit de dégainer son arme, le tenant de sa seule main droite malgré son poids. D’un geste silencieux, ayant compris ce que voulait faire son adversaire, il demanda au capitaine Oriankh de sa garde personnelle de lui apportait. Ce dernier inclina la tête et descendit l’estrade pour prendre l’arme des mains du Roy qui avait tendu son arme vers le Pharaon. Oriankh s’arrêtât devant l’Embrose et attrapa le manche sous la masse pour la prendre, mais dès qu’il eut saisit l’arme de sa main droite, Le Roy bougea son poignée et le marteau partit sur la gauche, entrainant par son poids Oriankh. Ce dernier lâcha prise et s’étala dans la poussière, tandis que le Roy franchissait les quelques mètres le séparant de l’estrade. Aneheb posa la main sur sa kepesh pour la dégainait, mais se stoppa quand l’Embrose s’arrêta au pied de l’estrade.
Saint Nicolas prit le manche de son arme par le milieu, et le jeta dédaigneusement au pied de l’estrade. Toute l’assistance demeura éberlué et stupéfaite devant l’affront qui venait d’être faite, quand on se rend, on est censé donnait l’arme dans les mains du vainqueur, mais le Roy venait de faire preuve d’un irrespect total. Ce dernier ne bougea pas d’un cil. L’Embrose dégaina son épée et fit de même, il sortit sa dague, la prit par la lame et la jeta avec les autres.
Aneheb bouillonnait de rage, comment oser t’il se moquer impunément d’Ahmenosis II en plein milieu de son armée ?! En revanche, pour signer sa capitulation, il fallait s’agenouiller au pied du vainqueur. Même là, le Roy trouva le moyen de défier le Souverain du peuple du désert. Il fixa ce dernier dans les yeux, et s’agenouilla, en gardant le regard rivé sur son visage. Un geste censé être de soumission, devenait une insulte directe. Ils ce foudroyaient mutuellement du regard. C’en était trop pour Aneheb. - COMMENT OSES-TU !? Il dégaina sa Kepesh et descendit l’estrade à toute allure, son arme s’apprêtant à s’abattre sur la nuque de l’impudent qui ne faisait même pas attention à lui, il s’apprêtait à l’abattre quand un simple mot l’arrêta. - Aneheb ! Le ton sec prit par le Pharaon stoppa net le conseiller qui tourna la tête, l’arme toujours brandit au-dessus du cou de l’Embrose. - Qu’est-ce que tu es en train de faire ? - Mais… Il.. Enfin… Il est en train de vous humiliez publiquement devant votre propre peuple ! - De quoi parles-tu ? Je vois juste un vassal qui vient de faire une soumission plutôt original. Rengaine ton arme. Aneheb abaissa lentement sa Kepesh, visiblement consterné par l’ordre. - J’ai dit, rengaine ton arme. Il hésita plusieurs secondes, regarda l’Embrose qui n’avait pas quitté Ahmenosis II des yeux depuis le début, avant de pousser un cri de rage et de rengainer son arme pour se replacer aux côtés de son Pharaon.
Ahmenosis II ne quittait pas des yeux le regard débordant de haine de son nouveau vassal, il allait être difficile de garder le contrôle d’Embrosia, il n’en que trop fait les frais depuis leur révolte il y a 1 ans et demi. Mais peu importe son affront, ce n’était qu’un détail mineur.
Ahmosis venait de gagner.
Dernière édition par Saphirone le Lun 14 Oct - 20:15, édité 1 fois | |
| | | Phiiling Petit habitué
Messages : 412 Date d'inscription : 01/03/2012 Age : 27 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Guerres éternelles. Lun 14 Oct - 18:18 | |
| Encore un très beau RP de ta part, Saphi ! C'est sympa de lire des petits trucs comme ça de temps en temps ^^ Si j'avais un truc à reprocher, c'est qu'il vaudrait mieux mettre Aneheb à la place de "Fishman". C'est pas grand chose, mais c'est un peu plus stylé Et sur ce... | |
| | | Aneheb Chef Tjaty
Messages : 907 Date d'inscription : 05/10/2011 Age : 26 Localisation : Khepera
| Sujet: Re: Guerres éternelles. Lun 14 Oct - 18:36 | |
| Haha super RP ... comme toujours d'ailleurs ;-) P.S : j'aurais réagit exactement comme sa à la fin | |
| | | Saphirone Empereur du forum
Messages : 1736 Date d'inscription : 14/04/2012 Age : 27 Localisation : En train de contempler les champs de batailles.
| Sujet: Re: Guerres éternelles. Lun 14 Oct - 20:13 | |
| Je vais corriger ça Phiiling.
Merci pour vos commentaires tout les deux. | |
| | | Aneheb Chef Tjaty
Messages : 907 Date d'inscription : 05/10/2011 Age : 26 Localisation : Khepera
| Sujet: Re: Guerres éternelles. Lun 14 Oct - 21:32 | |
| Si non pour information tu met combien de temps plus ou moins pour écrire ? | |
| | | SaintNicolas Roi du forum
Messages : 1409 Date d'inscription : 22/11/2011 Age : 26 Localisation : Embrosia
| Sujet: Re: Guerres éternelles. Lun 14 Oct - 21:53 | |
| Je vais paraître encore plus râleur que Phiiling, mais je vais te faire remarquer deux choses : Il y a pas mal de fautes assez barbares, et l'usage d'imparfaits et plus que parfaits du subjonctif serait bienvenu puisque ton récit est au passé.
* Nice mode enabled *
Sinon, un RP toujours aussi agréable, et j'attends impatiemment que Killer rédige le sien pour que je puisse poster le mien qui attend depuis un certain moment déjà. | |
| | | Killerjsa Administrateur à la retraite
Messages : 2247 Date d'inscription : 13/06/2011 Localisation : France
| Sujet: Re: Guerres éternelles. Lun 14 Oct - 23:26 | |
| Vraiment très agréable à lire. Tu noteras sans doute bientôt que dans le RP que l'on va publier avec Nicolas (une partie Embrose écrite par Nico, une Ahmôse par moi même) qu'il y a un certains nombre de détails que tu décris qui s'y trouveront aussi. Serais tu devin Saphi ? Nico ma partie du RP est quasiment terminée, mais la finalisation va se faire quand j'aurais du temps. | |
| | | angedelafaim Roi du forum
Messages : 1347 Date d'inscription : 09/11/2011 Age : 27 Localisation : en vie n'est-ce, pas suffisant ?
| Sujet: Re: Guerres éternelles. Mar 15 Oct - 21:42 | |
| - SaintNicolas a écrit:
- Je vais paraître encore plus râleur que Phiiling, mais je vais te faire remarquer deux choses : Il y a pas mal de fautes assez barbares, et l'usage d'imparfaits et plus que parfaits du subjonctif serait bienvenu puisque ton récit est au passé.
* Nice mode enabled *
Sinon, un RP toujours aussi agréable, et j'attends impatiemment que Killer rédige le sien pour que je puisse poster le mien qui attend depuis un certain moment déjà. Tu sais que c'est ce que je repproche à Saphi. Parce que sinon ça serait exactement ce qu'il faut =p | |
| | | Saphirone Empereur du forum
Messages : 1736 Date d'inscription : 14/04/2012 Age : 27 Localisation : En train de contempler les champs de batailles.
| Sujet: Re: Guerres éternelles. Mer 16 Oct - 17:46 | |
| J'ai l'intention de faire une deuxieme et dernière partie a ce RP, qu'est-ce que ça va raconter ? Vous le verrez bien.
Quoi qu'il en soit, j'ai pu lire les textes officiels rédigé par Killer et Nico, et je vais donc m'adapté a leurs RPs, cette deuxieme partie déjà prévu avant que je ne poste la premiere, gardera quelques éléments de ce dernier mais ne sera pas sa suite directe qui serait en contradiction avec les RPs officiels.
Du coup je vais m'adapté, on verra bien comment je m'en tire, de toute façon je n'avais que les idées et un début de plan, ce n'est absolument pas un problème pour moi. | |
| | | Saphirone Empereur du forum
Messages : 1736 Date d'inscription : 14/04/2012 Age : 27 Localisation : En train de contempler les champs de batailles.
| Sujet: Re: Guerres éternelles. Ven 22 Nov - 17:40 | |
| La suite et dernière partie est en phase d'écriture et devrait arriver durant le week-end. | |
| | | Saphirone Empereur du forum
Messages : 1736 Date d'inscription : 14/04/2012 Age : 27 Localisation : En train de contempler les champs de batailles.
| Sujet: Re: Guerres éternelles. Ven 6 Déc - 14:16 | |
| Finalement elle est arrivé plus tard que ce que j'avais annoncé, et, la suite ne sera pas une deuxieme partie et derniere partie, il y en aura une troisième, il y a trop de trucs que je voulais écrire qu isont rentrés en compte et qui a considérablement rallongé la longueur. Poru éviter que vous n'étouffiez, j'ai considérablement aéré le texte pour qu cela ne devienne pas barbant.
Bonne lecture ( Et a écouté avec une musique que vous appréciez, de préférence qui colle a une scène de combat).
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Lunariel.
Cité Embrose situé aux confins des plaines d’Embrosia. Elle fut bâtie sous la direction du Roy Floyd. Elle fut prise après la grande scission, quand Skaahnorik, Ahmosis et Koshaïmas formèrent une alliance, une alliance qui brisa tout le système politique en Anarion. Embrosia et Irilis se retrouvèrent seul. L’Union fut née. Chaque faction avait sa raison de faire partie de cette alliance, Koshaïmas y vit une occasion de s’affirmer, et d’affermir son pouvoir. Ahmosis et Skaahnorik étaient pris de sentiment beaucoup moins noble quand a cette alliance, Ahmosis voulait dominer Embrosia et s’affirmait une bonne fois pour toute dans cette guerre entre les deux factions qui durait depuis des siècles. En raison des nombreuses tensions qu’il y eu entre eux, Skaahnorik les rejoignit en voyant une opportunité pour raser Irilis de la carte du monde. Les termes de l’accord furent simples, en raison de leur vieille alliance, Ahmosis parvint à opposer à Skaahnorik une interdiction d’attaquer Irilis, en échange de terre qu’ils prendraient à Embrosia. Le haut-jarl Sanoro finit par accepter, il pressentit qu’un jour, les Ahmoses finiront par voir Irilis comme une menace, ou simplement un gène à éliminer et des territoires à conquérir, il prit alors son mal en patience.
Il ne pouvait pas avoir plus raison.
Très vite, Embrosia ne leur a pas suffi. Skaahnorik quitta L’Union, considérant sa part du marché remplit avec la récompense qui va avec, le contrôle de Lunariel et de ses terres. L’Union n’est désormais composée que de deux nations, Ahmosis, et Koshaïmas, Embrosia étant réduit au rang de vassal, elle avait perdu son titre de nation, et faisait partie de l’empire Ahmose. Irilis, après avoir retrouvé sa stabilité politique, notamment après l’identification et l’arrestation des traitres qui ont tenté de profiter de la faiblesse de l’armée actuelle pour tenter de tuer la dirigeante, se prépara à une guerre plus qu’inévitable. Celle que Skaahnorik allait mener.
Mais c’est pourtant Skaahnorik qui fut attaqué en première. Ahmenosis marche avec son armée, et quelques soldats d’élites Koshaïmas rester en terre Embrose sur l’ordre de leur Senseï, vers Alizarine, bien déterminé à reprendre ce que les Skaahnores avaient conquis presque à eux tous seul autrefois. Mais il ne faut pas sous-estimer les loups et les ours des forets du nord, ils sont plus rapides, plus aptes à survivre dans les climats hivernaux, et il faut croire que cette règle naturelle s’applique aussi à Skaahnorik, la seule faction capable de résister seule face à l’Union actuelle. Autrefois le fer de lance d’une des plus grandes alliances de ce monde, ils en étaient devenus la Faucheuse, armé d’une faux pour moissonner la vie dans les rangs de leurs ennemis.
La tour de guet. Utilisé pour surveiller la mer, et servir de forteresse bloquant le chemin a tous assaillants marins. Elle tomba néanmoins, et le drapeau de l’Union flotta à son sommet. Et désormais, les forces de la nouvelle Union se massaient à son pied pour la reconquérir. Les cris résonnaient de partout, des Ahmoses s’écroulaient, une flèche réussissant à rentrer dans la fente du casque et a embrocher leurs cerveaux, et ceux des archers Skaahnores tirant comme des forcenés pour repousser une mer d’ennemis. Il fallait la tour, c’était nécessaire. Si ils rentraient dans la ville directement, les défenseurs pouvaient s’échapper par un souterrain depuis cette dernière, limitait les pertes, ou même attaqué dans le dos les attaquants. Un risque qu’Ahmenosis n’était pas prêt à prendre. Un archer Skaahnore s’écroula, une flèche a tête lourde venait de transpercer son armure et de ce ficher dans sa poitrine, le faisant tomber des créneaux et s’écraser sur les rochers en contre-bas, son cadavre gisant sur la grève que l’océan léchait. On poussa les tours de sièges, et les Skaahnore ripostèrent par de l’huile qu’ils enflammèrent et jetèrent sur les tours, une seule réussit à atteindre les murailles, et les hommes se massaient déjà à l’intérieur pour rentrer dans l’avant-poste. C’était mal connaitre les Skaahnores, plusieurs guerriers, plutôt que d’attendre l’ennemi dans l’avant-poste, ce jetèrent sur la tour de siège, s’agrippant aux parois grossière de bois. Ils escaladèrent jusqu’à des fentes d’archerie ou des hommes en armes tentaient tant bien que mal de les déloger en les frappant de leurs épées. Mais agile et preste, dès que le première Ahmose tentait de le frapper, l’un des trois Skaahnore ayant sauté sur la tour, l’agrippa par le bras et le tira en contrebas. Il n’eut qu’à entendre le craquement écœurant qu’il fit en contrebas pour savoir qu’il avait un adversaire de moins à se soucier. Attrapant une fiole dans leur sacoche, ils jetèrent les fioles d’acides par les fentes d’archerie, à chaque niveau où il y avait des hommes. Des hurlements retentirent, gravement touché et sentant l’acide rongeait leurs visages, ils mouraient comme des mouches, et les planchers de bois fondaient à leur tour. Les Skaahnores entreprirent de grimper au sommet pour retourner dans l’avant-poste, mais ayant aperçu leur petit manège depuis le début, Ahmenosis avait donné l’ordre aux archers de viser la tour. Un des Skaahnores prit une flèche dans la cuisse mais continua de grimper, l’autre eut moins de chance et la flèche lui traversa la gorge, le tuant sur le coup. Mais les deux autres atteignirent le sommet et sautèrent sur le rempart.
Un acte de bravoure qui malheureusement paraissait dérisoire devant l’efficacité Ahmose. A défaut de pouvoir remplacer les hommes, des charpentiers étaient déjà en train de changer les planchers corrodés pour en remettre d’autre plus artisanale.
Les Skaahnores rendaient coup sur coup, empêchant les Ahmoses d’escalader la tour. Soudain, du coin de l’œil, les Ahmoses virent du mouvement sur la butte de pierre et de terre naturel à gauche de l’avant-poste, et virent des armures brillaient au sommet. Ahmenosis comprit la stratégie et évalua la menace que représentaient les Skaahnores en hauteur. Son armée prit entre deux feux, il perdrait trop d’hommes si il ne réglait pas le problème. Agrippant au passage un jeune capitaine dans l’une de ses escouades de réserve, il lui intima l’ordre de grimper là-haut et de se débarrasser des archers et guerriers se massant sur le sommet. Le capitaine partit à l’assaut de la colline, suivit de son escouade et décochant en courant flèche après flèche pour les forcer à se mettre à couvert et ne pas avoir le temps de les viser. Un de ses caporal prit une flèche dans la tête, cette dernière passa par la fente du casque, transperça l’œil et broya le cerveau, le laissant mort sur le coup. Deux de ses camarades subirent leur même sort, mais ils furent une vingtaine à grimper vers le sommet pour déloger les Skaahnores embusqués. L’un des soldats se glissa lentement hors du groupe et entreprit de contourner la butte pour surprendre l’adversaire, peut-être l’envie de prouver sa valeur le poussait à agir ainsi. Il ne fut pas repérer et se retrouva derrière l’ennemi, juste 6 mètres en dessous, sur une paroi peu raide, lui permettant de grimper facilement. L’escouade venant de face, était pilonné de flèches et de roche, mais aucune ne toucha les Ahmoses qui avançait prudemment mais surement vers le sommet. Pour Ahmenosis, son cœur battait la chamade, ils étaient proche de réussir, et son armée avait peu gagné assez de répit pour se concentrer sur les forces dans l’avant-poste.
Le jeune soldat s’étant éloigné du groupe, apercevait le dos de ses ennemis, prêt à frapper. Soudain, il entendit du bruit sur sa gauche.
Un Skaahnore qu’il n’avait pas repéré se tenait à hauteur de sa tête à un mètre de lui sur un rocher, agenouillé avec une longue hache de guerre dans la main. - Surprise enfoirée. Ce fut les derniers mots qu’entendit le jeune soldat, trop surpris par l’apparition pour pouvoir réagir à temps et lever son arme pour parer le coup de hache qui lui fendit le crane en deux tout de suite après que le Skaahnore est finit de parler. L’escouade du capitaine Ahmose n’était plus qu’à un mètre des Skaahnores, qui furent trop occuper à éviter les tirs des archers à qui Ahmenosis avait donné l’ordre de tirer pour couvrir le capitaine et ses soldats. Oubliant l’escouade qui n’était plus qu’à quelques pas d’eux, ils se concentraient pour éviter les tirs venant du bas, et tenter de riposter.
L’escouade se jeta à l’assaut de la position Skaahnore, mais sous les yeux éberlués d’Ahmenosis II, ils furent littéralement foudroyés sur place. Des flèches venait d’apparaitre partout sur eux, sortit de nulle part, et venant de tous les faucher sans exception. Blessés, la plupart moururent sur le coup mais d’autres encore vivants, tombèrent en hurlant et s’écrasèrent en contrebas sur les rochers. Ahmenosis grimaça en les voyant s’écraser sur le sol.
Mais d’où pouvait provenir les tirs ? Les archers Skaahnores étaient restés à couvert, qui avait éliminé ses hommes ? Une corne d’alerte retentit alors, et figea le sang du pharaon, qui se retourna en direction du bruit. Des ennemis venaient de percer les lignes de combattants Ahmoses, sans le soutien d’une partie des archers qui pilonnaient la butte, les défenseurs dans l’avant-poste avaient mitraillé de flèches ses hommes, et les combattants avaient fait une sortie par la porte. Les Ahmoses perdirent pied face à cette vague de hurlements de guerre, de sifflements de hache brisant les os sous les armures, et de cris des hommes brulant sous l’acide lancé depuis les remparts. L’Union perdait du terrain, et ne cessait d’en perdre encore, mais il ne faut pas sous-estimer les qualités stratégiques de ses chefs. Ahmenosis II lança ses escouades de réserves renforcé le front, avec Aneheb à leur tête, pour repousser le petit nombre de combattant sortit de l’avant-poste et dépêcha l’élite Koshaïmas sous ses ordres au combat. Rapidement le front se stabilisa, les Skaahnores commencèrent à perdre du terrain, leur nombre réduit les condamné à être encerclés par l’armée face à eu et à périr.
C’est alors que de nulle part, venant de la forêt derrière l’avant-poste, qu’apparues une vague de soldats, qui avait observé le combat couché sous les arbres, et qui venait de surgir sans prévenir au milieu du champ de bataille, contournant les forces de l’Union, et frappèrent par les flans.
Ce nouvel ennemi survenant de nulle part brisa le rapport de force, pris au dépourvu, pilonné de flèches depuis la butte, les archers de l’avant-poste venant de troquer leurs arcs et leurs carquois contre une hache et une sacoche de fioles contenant différents poisons et acides pour aider leurs frères au combat, ces nouvelles troupes venaient de retourner la situation en défaveur de l’Union.
Ahmenosis II se crut dans un rêve. Ou plutôt dans un cauchemar. Il se débarrassa même ses yeux de la poussière ambiante pour être sûr qu’il ne c’était pas tromper. Ces armures, ces manieurs de lances rompues dans son maniement, et les tridents que portait la plupart d’entre eux… Ahmenosis II ne voyait aucun drapeau venant de ces soldats et n’en avait pas besoin pour les reconnaitre, mais il ne pouvait en croire ses propres yeux. Irilis et Skaahnorik combattaient ensemble.
La ligne de front Ahmose n’était plus qu’un vaste chaos, des ordres fusaient de toute part au milieu des cris, noyaient par les hurlements de guerre Skaahnore et le fracas de l’acier frappant l’acier et de l’acier mordant la chair. L’effet de surprise obtenu pour les Skaahnores par l’apparition des Iriliens avaient sonné une grande partie de l’armée de l’Union, qui reculait devant l’assaut de forcené face à eux. Moins habitués à la haine que se vouait Skaahnorik et Irilis, les gardes d’élite Koshaïmas gardaient leur cohésion et stabiliser le flanc gauche du front. Saisissant l’opportunité qui s’offrait à lui, le pharaon cavala avec sa monture au milieu de ses troupes et rejoignit la troupe d’élite Koshaïmas, se servant d’eux comme le noyau dur qui allait permettre à ses troupes de reformer une défense. Mais il avait oublié la butte.
Sur le sommet, Gabriel, le Jarl de guerre du Haut-jarl Sanoro, scrutait le champ de bataille avec un plaisir non dissimulé. Sentant un mouvement à sa gauche, il tourna la tête, et vit un des conseillers de la reine Irilienne, Saphirone juste à côté de lui en train lui aussi d’observer la situation. Il n’aimait pas sa façon d’apparaitre sans un bruit comme ça et avait parfois pensé à le lui dire sous la menace d’une bonne baffe. Mais néanmoins, il était plutôt heureux de l’avoir à côté de lui.
-Je pense qu’il est temps de lancer une de nos dernières surprises. - Je le pense aussi. Suivit le conseiller.
Gabriel leva la main au-dessus de son épaule, paume ouverte. Derrière lui, tous les archers se mirent en rang, prêt au commandement. Le conseiller Irilien leva le bras, et l’abaissa.
Aussitôt, un cor de guerre retentit derrière les combattants Skaahnores et Iriliens.
Et ils rompirent le combat.
Une incrédulité s’empara des Soldats de l’Union. Seule la première rangée resté se battre, composé de l’élite des guerriers de cette alliance incongru. Ahmenosis II y vit là une lueur d’espoir, l’armée Irilienne basait sa discipline sur une délégation de petits chefs, chaque escouade, composé de 12 hommes environ, est dirigé par un sergent qui les fait manœuvré sur ordre de ses supérieurs, mais en vérité ils sont entrainé à agir de manière autonome, mais cohérente avec les autres escouades pour éviter que si leurs supérieurs viennent à mourir, l’armée ne se débande et puisse agir de manière autonome et ordonné. Ahmenosis II connaissait ce système, et il avait repéré le sergent menant ces soldats qui empêcher l’Union d’avancer, il fallait juste qu’il s’en débarrasse.
C’est à ce moment-là que Gabriel serra le poing.
Les archers Skaahnores tirèrent aussitôt. Une pluie de flèche tomba sur les rangs Ahmoses. Mais pas n’importe quel type de flèche. Elles étaient englué dans de la gelée de Slime, et enflammés. La pluie de feu s’abattit sur l’armée de l’Union, qui en avançant trop, c’était exposé entièrement aux tirs des archers. La panique frappa les rangs, des hommes en feu couraient dans tous les sens et se cognait contre leurs camarades qui s’enflammait à leur tour. L’odeur de gelée et de chair brulé empestait l’air à présent. Dans les rangs de l’Union, c’était le chaos. Ahmenosis II hurlait des ordres, commandait de chercher de l’eau, tout ce qui pouvait arranger la situation. Et le cor de guerre Skaahnore sonna à nouveau. Un cri de guerre s’éleva en face, Skaahnores et Iriliens fonçaient vers la ligne de front. Ils percutèrent la masse en désordre de soldat, évitant la zone enflammé, et taillèrent leurs ennemis en pièces. Déjà l’Union perdait du terrain. Malgré la résistance que Fishman avait réussi à organiser autour de lui, ils continuaient de subir toujours plus de perte. Ahmenosis II n’était pas un lâche, mais il n’était pas non plus un imbécile. - Sonne l’ordre de la retraite ! - Mon seigneur… ? Il attrapa le porteur de cor par le col. - J’ai dit SONNE LA RETRAITE ! Si on ne se replie pas maintenant et en ordre, ils vont tous s’enfuir et se faire massacrer un par un ! UTILISE TON SATANE COR ! Il ne se fit pas prier deux fois, et sonna l’ordre de la retraite.
Aussitôt, les capitaines Ahmoses haranguèrent leurs hommes pour rester en formation pour le repli. Il se fit efficacement et rapidement. La discipline qu’Ahmenosis II imposait à ses hommes les fit reculer en ordre, sans fuir, formant de véritable rectangle de bouclier bien plus dur à éliminer. Çà et là cependant, des troupes s’enfuyaient dans le désordre, et des escouades de L’Union tombaient malgré tout.
Des proies faciles que ces fuyards quand on attaquait du bon côté.
Gabriel, du haut de la butte eut un sourire de rapace, tandis que les archers derrière lui venaient de lâcher leurs armes pour sortir leurs haches et enfilé leurs armures rituelles. Après tout, ils ont juste apprit à tirer en même temps, mais jamais il n’a été décidé de faire de fantassin des archers.
En quelques secondes, le monde qu’était le champ de bataille venait de sombrer dans le chaos. Dévalant la butte à toute vitesse, les faux archers Skaahnores se jetaient sur le flanc gauche de leur adversaire avec une férocité digne des bêtes. Le champ de bataille explosa littéralement de ce côté, les formations cuirassés s’écroulèrent sous l’impact, les vaincus ou les malchanceux qui perdirent l’équilibre furent piétiné, et les survivants s’enfuir dans l’anarchie la plus absolue face à un ennemi qui semblait tout droit sorti de l’enfer, apportant la mort et les cris des damnés avec eux. Ahmenosis II ne pouvait plus rien faire. Il ne pouvait que s’en remettre aux dieux pour protéger ses hommes, il fit tourner son cheval et s’efforça de sortir de la masse de fuyards qui l’empêchait de prendre de la vitesse. Malgré qu’il fût au cœur de la mêlée, Gabriel aperçut la déroute du souverain du désert qui fuyait avec ses troupes le champ de bataille. Il héla le conseiller Irilien qui se battait à ses côtés.
- Le pharaon ! Il s’enfuit ! Tournant la tête, Saphirone aperçut aussi Ahmenosis II qui tentait de quitter le champ de bataille. - On peut encore le choper, on passe à travers ! Le jarl de guerre Skaahnore ne se fit pas prier deux fois, il fit tournoyer sa hache dans tous les sens, frappant les fuyards dans le dos pour ceux qui courait et enfonçant le crane de ceux qui résistaient tout en hurlant de rire, poursuivant le dirigeant Ahmose en déroute. Plus discret, le conseiller Irilien le suivait, éliminant ses ennemis et esquivant toutes les attaques l’empêchant d’atteindre sa cible. Si le pharaon tombait. L’Union se briserait.
Le cheval, ralentit et apeuré par tout le chaos autour de lui, n’avançait dans la bonne direction que parce qu’il avait confiance en son cavalier, mais si il était un des chevaux les plus rapides de l’écurie royale, au milieu de cette nasse il ralentissait son propriétaire. Seul quelques mètres séparaient encore le pharaon de ses poursuivants, Ahmenosis II sentit la peur lui rongé les tripes, il allait peut être devoir se battre, mais il ne pouvait pas prendre le risque de se retourner et d’affronter ses adversaires. Il devait vider les lieux aussi vite que possible, il pouvait encore réorganiser son armée pour lancer une contre-attaque, cela ne lui servirait à rien de mourir au combat pour ressusciter des milliers de kilomètres plus loin. Il pouvait encore gagné.
Soudain, il aperçut une troué dans la foule, juste sur sa gauche, un écart s’était creusé au milieu des combats et de la débandade. Il saisit immédiatement sa chance. Faisant tourner le cheval, il cria pour exciter sa monture qui commença à prendre de l’allure. Enfin il sortit de la foule, et devant lui s’étendait la plaine avant les montagnes, s’il pouvait les rejoindre il serait en sécurité. Le pharaon jeta un coup d’œil derrière lui, et vit avec Stupeur que Gabriel était à deux doigts d’attraper la queue de son cheval. S’il y arrivait, il ferait tomber la monture et le désarçonnerait, il devait absolument le distancer.
« Hya ! Hya ! Hyyyyaa ! » Excité par les cris de son maitre, le cheval passa du petit trot a un galop rapide. - Non ! Le Jarl Skaahnore fut à deux doigts d’attraper le cheval, mais la poussière soulevée par ce dernier l’aveugla, et il perdit l’équilibre. Roulant au sol, il releva lourdement la tête, pour voir le dirigeant ennemi s’enfuir au loin. Saphirone le poursuivit quelques mètres de plus que Gabriel, mais c’était trop tard, il ne pourrait jamais le rattraper maintenant.
Dernière édition par Saphirone le Ven 6 Déc - 16:07, édité 3 fois | |
| | | Yopi Roi du forum
Messages : 1301 Date d'inscription : 24/06/2012 Age : 31
| Sujet: Re: Guerres éternelles. Ven 6 Déc - 15:54 | |
| Joli RP Saphi ! Cependant pas mal d'incohérences : Lunariel a été fondée par Floyd et bâtie par lui, Phiiling, Effi et moi, alors que dans le même temps Alizarine était construite par Nico, Wam & Pierro. De plus, c'est le senseï qui mène les troupes Koshaïmas (ou un de ses Seïjaku) et non Shenyu (mon nom RP ^^). Et tu oublies que Gab' a été tué plusieurs fois justement à la descente de la colline Mais hormis ces détails, ton RP reste plutôt fidèle à ce qu'il s'est passé même si on était pas si perdu que ça. Au final durant cette bataille on a gagné plus de stuff qu'on en a perdu. | |
| | | Saphirone Empereur du forum
Messages : 1736 Date d'inscription : 14/04/2012 Age : 27 Localisation : En train de contempler les champs de batailles.
| Sujet: Re: Guerres éternelles. Ven 6 Déc - 16:05 | |
| J'étais présent a la premiere bataille de Skaahnorik-Irilis, je ne me rappelle pas avoir vue gab y passer plus d'une fois hormis lors de la contre-attaque.
Et puis entre nous ça rend encore moins cohérent la chose de le faire mourir plusieurs fois. Bon en tout cas je vais corriger les incohérences.
Merci pour ton commentaire.
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| | | Killerjsa Administrateur à la retraite
Messages : 2247 Date d'inscription : 13/06/2011 Localisation : France
| Sujet: Re: Guerres éternelles. Mer 11 Déc - 0:40 | |
| Très agréable à lire ! Pour ma part j'aime pas trop le concept de "numériser" les troupes, mais tu t'en sors vraiment bien donc je dois dire que pour le coup c'est que du plaisir. (Au passage dans les RP mettez Aneheb quoi qu'il arrive dorénavant, plutôt que Fishman ^^). Merci pour ce beau rp Saphi. | |
| | | Saphirone Empereur du forum
Messages : 1736 Date d'inscription : 14/04/2012 Age : 27 Localisation : En train de contempler les champs de batailles.
| Sujet: Re: Guerres éternelles. Jeu 26 Déc - 16:32 | |
| 3eme partie, et encore une fois bien trop longue pour que je puisse boucler le RP sur cette nouvelle partie.
J'essaierais de terminer dans la 4eme partie, et c'est vraiment probable que ça soit le cas.
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Le jarl de guerre frappa rageusement le sol du poing. Si près du but ! Et maintenant ils pouvaient être quasiment sûrs que les restes de l’armée de l’Union allait se reformer pour une nouvelle contre-attaque. Il n’avait pas assez d’homme pour repousser un nouvelle assaut, et encore moins pour poursuivre les fuyards, déjà de nombreux Skaahnores et Iriliens avaient cessé la poursuite et revenaient vers l’avant-poste.
Saphirone l’aida à se relever, dégouté d’avoir laissé Ahmenosis II s’enfuir, le jarl ne protesta même pas pour son aide. Il regarda au loin les montagnes que le Pharaon venait de rejoindre, déjà il ne voyait même plus la poussière soulevé par le cheval. - Il faut qu’on rentre maintenant, on est trop isolé ici, on fait des proies facile. - Ouais. Tu as raison, Irilien. Ils rebroussèrent chemin, sans un plus dire un mot. Quand ils revinrent vers les lieux de la bataille, ils furent étonnés par le nombre de corps au sol, Gabriel se demandait combien il en avait tué, et Saphirone se demandait comment il avait fait pour passer au milieu de tous ses ennemis jusqu’au Pharaon sans se faire tuer.
Ils marchèrent tous les deux, tentant de faire abstraction au gout amer que l’échappatoire de leur ennemi avait laissé dans leurs bouches, les corps et la puanteur d’un champ de bataille ça, ils avaient l’habitude. Saphirone se bloqua tout d’un coup, et dégaina à toute vitesse, une main venait de lui saisir le pied. Il se retourna et s’apprêta à frapper le survivant, avant de se rendre compte qu’il s’agissait d’un homme portant l’armure des fantassins d’Irilis. - S’il vous plait… Ai… Aidez-moi… Le conseiller se pencha sur le soldat. L’armure était endommagé a plusieurs endroits, et il avait une blessure profonde a vue de nez à l’épaule droite. Le casque semblait avoir pris un sacré choc, il était tordu et bloqué sur le crane du soldat. Un coup de marteau Embrose ? Non, il aurait le crane en bouilli, il a certainement dû prendre un coup de revers d’un bouclier, bien utilisé ça pouvait faire des dégâts. - Ne bouge pas, je vais t’emmener chez les toubibs, on verra si t’es apte a encore te battre. - Merde, mon… Monsieur, c’est donc… ça le… Le bap… Baptême du feu ? - Et tu seras encore là pour t’en vanter. Saisissant le soldat blessé parle le col, il l’aida à se relever, il se tourna vers Gabriel pour lui demandait de l’aide, avant de se rendre compte que ce dernier n’avait même pas remarqué son arrêt et avait continué vers l’avant-poste. Bah, difficile de lui en vouloir, sans le regain d’énergie qui avait permis au soldat de lui agripper la jambe, lui aussi il serait passé sans même le remarquer. Soutenant le fantassin blessé par l’épaule gauche, il parcouru la distance aussi vite que lui permettait l’état de son compatriote.
Les médecins avaient déjà commencé leur boulot. Les blessés étaient amenés à l’arrière, dans l’avant-poste quand c’était possible. Le conseiller fit s’assoir le soldat et alla a la rencontre d’un docteur pour lui demander de s’occuper de son cas. Le docteur fit la moue, disant qu’il avait des patients plus graves qui avaient besoin de soins plus urgents.
- Trouvez un pied de biche ou quelque chose comme ça pour lui enlever son casque, je ne peux pas tout faire moi ! Le conseiller ne s’offusqua pas du ton prit par le médecin. - Vous avez le bilan des combats ? - Final ? Non, il y a encore des blessés qui attendent d’être trouvé et secouru, mais ça va être difficile… - Vous avez pu établir un bilan provisoire dans ce cas ? - Pas vraiment. Mais a vue de nez, je dirais qu’on a au moins 150 soldats hors d’état de combattre, dont 20 dans un état critique. Et je ne vous parle même pas des blessés déclaré aptes à reprendre la boucherie, ils doivent dépasser la centaine à mon avis. Sans vouloir vous offensez les renvoyez se battre serait criminel.
150 soldats en moins, c’était déjà un coup assez dur à encaisser pour une armée qui n’en compte que 475 hommes, alors quand il savait qu’il n’avait même pas encore le nombre de morts sous les yeux… Il soupira, et espéra que les tactiques leur avait permis de conserver assez de soldats en vie. Ils avaient besoin de ses hommes ! Il prit congé du médecin et revint vers le soldat qui tenter tant bien que mal d’enlever son casque, qui resté obstinément accroché à son crâne.
- Stop ça ne sert à rien. Je vais t’enlever ça.
Le conseiller ramassa une épée à côté d’un Skaahnore se reposant après avoir eu le bras broyé par un marteau, et fit délicatement passé la lame dans la fente entre la tempe et le casque, en prenant soin d’aller doucement pour ne pas le blesser ou lui couper une oreille. Une fois qu’il sentit la lame cogné le haut du casque, il fit levier avec pour retordre le casque dont le métal avait perdu de sa rigidité avec le choc, le rendant plus simple à tordre. Après de longues minutes d’effort, il réussit à ouvrir suffisamment d’espace pour libérer la tête du soldat, ce dernier poussa un soupir de soulagement en ne sentant plus le casque lui broyé le crane.
- Merci, j’ai bien cru que j’allais rester avec ce truc sur la tête pour toujours. - Comment va ta blessure ? - ça a coagulé, ce n’est pas très profond en fait je ne crois pas avoir besoin d’un bandage. - Pas question. Il te faut ce bandage, si ta blessure se rouvre il faudra quelque chose pour limiter le sang. En combat tu signerais ton arrêt de mort. - Ha… Très bien.
Apparemment l’homme n’était pas natif d’Irilis, des sourcils épais, une chevelure plutôt fournie. Malgré qu’il soit rasé, difficile de ne pas voir ses origines Skaahnores.
- Quel est ton nom soldat ? - Heu, Hm... Caporal A… Alex. Monsieur. -He bien caporal, vous vous sentez encore en état de combattre ? - Oui bien sûr monsieur ! Mais je croyais que nous les avions repoussés… - Garde ton épée à côté de toi.
Gabriel était loin d’être stupide, ils allaient revenir, avec la ferme intention de se venger. Connaissant Ahmenosis II, ils allaient certainement attendre que leurs camarades tués au champ d’honneur se réarment chez eux après leur résurrection et revienne au combat. Par bateau si les vents leur sont favorables, ils auront fait la jonction avec les survivants d’ici le lendemain matin. Ça ne lui laissé que 8 heures. Gabriel en avait assez de toute cette magie qui empêche aux soldats de crever sur le champ de bataille, cela aurait enlevé tellement de problèmes aujourd’hui comme par le passé. Fort heureusement, cette stupide magie réanimant ceux tombé aux combats ne marchait que durant les combats, les autres morts étaient généralement définitives. Mieux valait finir mort que blessé dans les combats.
Gabriel avait perdu comme ça un de ses compagnons d’armes, un capitaine avec qui il avait fait toute la campagne contre l’Alliance, affrontant Iriliens et Ahmoses au bout de leur hache. Il fut tué lors du dernier assaut, devant la porte de Kephera. Il avait eu le malheur de ce faire couper le bras face à un membre de la garde royal qui ne l’avait pas achevé. Sous l’effet des potions de combat, le saignement se faisait très lentement, et personne ne daignait l’achever. Quand Gabriel trouva son compagnon, c’était la déroute, la bataille était finie. Ne pouvant plus ressusciter il l’a évacué vers l‘arrière en espérant qu’on puisse le sauver. Il est mort en hurlant sur un lit d’hôpital de campagne.
Gabriel repensa au moment où il l’avait enterré devant Dreknor, dans le mémorial de la mémoire au nord de la ville. Etrangement, il n’avait pas versé une larme ce jour-là. Peut-être parce qu’il refusait de le pleurer, de peur de faire honte à son compagnon de combat.
Désormais il devait mener un nouveau combat qui venait de tourner au vinaigre. Ils risquent bien tous de mourir demain.
Il chercha autour de lui le conseiller Irilien, et l’aperçut à côté d’un soldat portant les couleurs d’Irilis.
- On s’inquiète de l’état de santé de ses troupes ? Lui lança-t-il en se rapprochant. - Un soldat mort est un soldat inutile, tu devrais faire de même. - J’ai confiance dans les toubibs et dans mes gars, ce n’est pas deux ou trois écorchures qui vont les… Il se crispa quand le soldat Irilien se retourna et qu’il vit son visage. Aussitôt, il se jeta sur lui, le saisit a la gorge et le souleva d’une seule main par le col de l’armure. - TOI ! - Gabriel. Lâche-le. - Alors c’est donc là que tu es allé te planquer hein ?! - Re… Reposez-moi ! - J’ai dit, lâche-le. - Avec plaisir.
Il jeta le soldat à terre, le faisant tomber sur le dos. Le conseiller s’accroupit en hâte, et fut soulager de voir que la blessure ne c’était pas rouverte. Gabriel nota cependant le couteau de lancer qui dépassait de sa manche gauche. Quand l’avait-il sortit de sa chaussure ?
- Qu’est-ce qui t’a pris bon sang ? Le Jarl de guerre pointa du doigt le soldat qui tentait de se relever avec peine en acceptant l’aide de Saphirone pour le remettre sur pied. - Ce type est un voleur doublé d’un lâche. Il a détourné illégalement des fonds dans la banque de Dreknor sans l’accord du Haut-Jarl, il a fini dans une geôle de la prison pendant un mois pour ça, et il a disparu comme par hasard trois jours avant que nous ne partions en guerre. - Ce type, comme tu dis, possède la nationalité Irilienne en endossant son armure, je me fiche qu’il a détourné des fonds dans votre banque, en revanche je ne te permets pas de le traiter de lâche quand on le retrouve l’épaule en sang, le casque enfoncé par un bouclier au milieu de cadavres d’Ahmoses.
Le jarl de guerre se raidit, maugréa quelque chose dans sa barbe et tourna les talons. Le conseiller Irilien aida le soldat à se remettre sur ses jambes.
- ça va ? - Oui, merci monsieur. - Evite de voler ou de détourner quoi que ce soit à l’ avenir. - C’était un accident a cette époque, je ne me rendais pas compte que ce que je faisais était illégale. - Je ne demande qu’à le croire. Le conseiller Irilien finit par rejoindre Gabriel qui observait les lieux de la débandade Ahmose, là où ils ont été vaincus. - Ils vont revenir. - Je m’en doute. - Tu as une idée de ce qu’on peut faire, Irilien ? - Dormir, le ventre plein après un bol de ragout chaud fait avec des lanières de bœuf séché et quelques patates, et évidemment des sentinelles choisit pour surveiller le campement cette nuit. - Excellente idée.
Peu de personnes parmi les recrues ne dormit paisiblement cette nuit, les cris des blessés qui espéraient qu’on puisse les sauver continuait de percer la nuit, entrant dans les tentes et tournant autour des feux de camps, arrivant jusqu’aux oreilles de ces jeunes personnes qui venait de vivre leur première bataille. Ils avaient beau fort faire, mettre la tête sous leur couverture, se boucher les oreilles avec les bras, ils persistèrent à les entendre. Gabriel fermait parfois les yeux, dormait une demi-heure, se réveillé un quart d’heure, puis se rendormait pour deux bonnes heures, trop épuisé pour rester éveiller, trop craintif de ce qui allait arriver pour fermer l’œil. Le conseiller Irilien lui avait littéralement oublié le problème, faisant le tour du campement pendant une bonne heure en discutant avec les sentinelles, et revint à son lit de camp pour dormir comme une souche. Le réveil fut brutale, le repas peu luxuriant mais consistant, et certains venaient même à envier les blessés, trop épuisé par leurs blessures et le réconfort de ne plus sentir la douleur grâce aux médecins militaires pour garder les yeux ouverts. Gabriel alla voir le maitre guérisseur Skaahnore, qui combinait ses efforts avec les médecins Iriliens pour sauver les blessés. Une barbe blanche reflétant un visage calme dont la sagesse semblait irradié, voilà ce qu’était le maitre guérisseur qui avait décidé de quitter Dreknor pour affronter le péril venu du désert. Gabriel fut le premier surpris de le voir encore debout malgré son âge vénérable, mais comme tous les autres médecins et guérisseurs, plus de 20 heure passé à soigner des blessés pour la plupart en péril de mort définitive l’avait littéralement vidée et son visage ne montrait maintenant plus que de la résignation mêlait a la fatigue. - Vous devriez allez dormir. - Je ne peux pas. Comme tous les autres. Nous n’avons pas soigné tous les blessés et nous ne pouvons prendre de repos sans les condamner. Le souvenir d’avoir laissé échapper le dirigeant Ahmose fit soupirer Gabriel. S’il avait réussi, il n’y aurait pas eu de seconde bataille. Et il se sentait presque coupable de relancer une seconde bataille qui allez faire encore plus de blessé qui finiront sur un lit de campagne a espéré que le vieille homme en train de les soigner ne s’écroule pas de fatigue sur eux. - Il va malheureusement falloir remettre certains soins à plus tard, on ne pourra pas tenir cette seconde charge, c’est certain. Il va falloir déplacer le camp et les blessés à l’arrière dans les bois. - Je ne sais pas si certains sont transportables… - Il le faudra. J’assignerais une escouade d’une dizaine de personne pour vous assistez, mais je ne pourrais pas vous donnez plus de monde. Cette nouvelle sembla malgré tout redonner de l’espoir au vieil homme qui devait déjà réfléchir à l’organisation pour utiliser les brancards. Il inclina respectueusement la tête et s’éloigna, hélant les médecins Iriliens et les guérisseurs Skaahnores pour leur faire part de leurs nouvelles directives. Gabriel avait beaucoup de fierté à avoir un tel homme parmi l’équipe médical, malgré sa vieillesse il avait l’air limite moins fatigué que tous les autres, voir même insensible à ceux-là. « Puisse Odin me donner la possibilité de sauver mes hommes, et à Thor, son fils, me donner la force nécessaire pour tailler mes ennemis en pièce. » Telle fut la prière silencieuse de Gabriel.
Le champ de bataille était jonché de mort. Des Ahmoses, des membres d’élites de la garde Koshaïmas a quelques endroits où ils avaient été débordé et broyé par la destruction causé par leur ennemis. Leurs katanas toujours dans la main, leurs armures de Samuraï, d’un rouge pourpre pour le distinguer comme membres de la garde d’élite, l’étendard des Koshaïmas toujours accroché dans leurs dos, semblaient indiquer le lieu d’une tombe. Nomoyakuu se pencha sur son frère d’arme qui a perdu la vie, et qui n’avait pas eu la chance de pouvoir réapparaitre. Il passa une main devant le visage de son frère de bataille, et lui ferma son œil droit toujours ouvert. - Puisses-tu avoir rejoint le temple des cerisiers en paix mon frère. Nul colère ne traversa l’esprit de Nomoyakuu, ni désir de vengeance.
Car la vengeance était déjà consommée. Par-dessus les cadavres a la peau tannée revêtues d’armure en maille de fer cuivrée, et les soldats pourpres gisant là, une sorte de pluie de corps avait dû s’abattre sur le champ de bataille.
Une pluie faites de sang et de cadavres d’Iriliens et de Skaahnores, qui gisait désormais là, maintenant que l’orage était passé.
Ahmenosis II regarda du haut de son cheval la plaine jonchée de cadavre, la plupart étant désormais ceux de leurs ennemies, et l’avant-poste garnit de soldats Ahmoses.
Plusieurs personnes avaient trouvé refuge dans la cité Embrose, réussissant par un système de tunnel sortant dans les bois a rentré dans la salle du trône. Imperator serrait son bras gauche blessé au biceps, un bandage de fortune arrêtant l’écoulement du sang. Gabriel reposait contre une barrière, couvert de sang, tentant tant bien que mal de reprendre sa respiration après avoir eu les cotes réduits en miettes à l’impact d’un marteau Embrose en plein dans le ventre. Alex était en boule contre un mur, cachant son visage dans ses mains, harassé, son épée brisé à ses côtés. Saphirone faisait un bandage autour de son ventre, sa combinaison ayant été transpercé par une kepesh Ahmose ayant manqué peu de l’éventré. De tous les survivants présent dans la salle, aucun était indemne, ceux qui n’était pas blessé au corps l’était à l’âme.
Son bandage en place, Saphirone tenta quelques pas pour vérifier sa stabilité, puis avança d’une démarche plus assuré vers Gabriel.
- Combien… de pertes ? - A vue de nez, je dirais 60% de nos forces. Et 5 cotes brisées. - Je ne m’attendais pas ce que des Ahmoses se servent de matériel de combat Embrose pour nous affronter. - Ouais, il m’a bien surprit cette enfoirée. Mais bon comme dit il faut utiliser tout ce qui peut servir pour gagner non ? Gabriel commença à partir d’un rire franc, mais grimaça de douleur et cracha du sang par la bouche et par les narines. - Bordel… Sans ma potion de corps d’acier, il aurait eu ma peau ce fumier. - Les hommes sont épuisés. - Ouais, mais ils n’ont pas encore la ville. On peut encore gagné. Le conseiller Irilien ouvrit une bourse en cuir a sa ceinture, et en sortit une unique potion de régénération. - He… Où t’as trouvé ça ? - Dans un des coffres dans les salles adjacentes. Il n’y a pas des masses d’équipement mais assez pour pouvoir faire jeu égale. - En un contre un, peut être… Mais là c’est du 3 contre 1, on a eu trop de pertes, et ils ont ravagé le campement. Saphirone soupira. De tous les survivants dans cette salle, aucun n’était médecin, pas un avait survécu. - Je vais faire passer le mot d’utiliser ce qu’on trouvera dans les coffres, avec un peu de chance on aura de quoi se remettre sur pied.
Peu après, toutes les personnes encore en état de marcher, se mirent à fouiller dans les coffres, de quoi réarranger leurs équipements de manière artisanale, ou tout simplement des armes, de quoi se soigner… Le conseiller Irilien s’assit a côté de Gabriel, et posa sa tête contre le mur. - Merde… Ils n’ont pas tué nos gars, ils les ont blessé… - Je sais. Oui il ne le savait que trop bien. Ahmenosis II ne pouvait se permettre une contre-attaque après cette victoire, alors il a fait donner l’ordre de blessé grièvement les soldats ennemis. Et maintenant, ils devaient écumer le champ de bataille pour achever les survivants… Saphirone aurait versé une larme, mais il était trop épuisé, et avait déjà vue ce genre de scène auparavant car il a aussi fait partie de ceux qui usé de cette méthode. Sur les deux cents gars qu’il a amené d’Irilis, il n’y en avait plus que 62 dans cette salle, et s’il se fiait à ce qu’il avait vue, il dirait que seulement une dizaine de ceux tués au combat ont réapparu a la capitale sous-marine. Si son calcul est correct, il a sur la conscience la mort définitive de plus de 120 soldats…
Saphirone se laissa allez au sommeil, pendant que ses soldats survivants se refaisaient leurs forces. Il fut réveillé une demi-heure plus tard par Alex. Ce dernier avait les yeux éteints et vides, mais ils reprirent légèrement vie quand le conseiller accepta la potion de régénération qu’il lui tendait. Il le remercia et bu. Il souleva sa tunique qui se désassembla de son pantalon pour enlever les bandages de sa blessure. Il serra les dents en sentant la chair se reformé et la blessure se résorbé tandis que les fragments de tissu et de métal était expulsé de la plaie. La douleur s’arrêta. Haletant, il ne put s’empêcher de pousser un soupir de soulagement devant le bien être que lui procurait la potion. Il se releva, et passa les survivants en revue, laissant à Gabriel le temps de se reposer. Même avec une potion de régénération, la soudure des os et la guérison des plaies internes prenaient bien plus de temps qu’une cicatrice. La plupart des hommes et femmes que comptait les survivants avaient perdu des morceaux d’armures, et certain avaient leurs lames brisé. Saphirone fut aidé dans cette tâche par imperator, qui avait refusé une potion pour qu’on la conserve pour le combat, et qui avait pu utiliser du matériel médical pour soigner sa plaie. Les soldats avaient pu grâce aux quelques ressources de guerre rafistolaient tant bien que mal leurs armures. Alex, comme quelques autres, avaient pu clouer des plaques de métal trouvé dans les coffres, probablement ceux qui contenaient le matériel de construction de ce temple autrefois. D’autres avait soudé des morceaux de métal grâce à des pierres de Ghast sur les morceaux d’armures partant en morceaux. Saphirone fut d’ailleurs soulagé de voir que ceux dont les épées avaient été brisées ont affutés l’extrémité de leurs lames brisés, utile si on veut planter son épée dans la gorge de l’adversaire.
Soudain, une clameur s’éleva à l’extérieur du temple. Gabriel, maintenant réveillé, ainsi que Imperator, se retournèrent vers l’entrée et coururent dehors pour voir ce qu’il se passait. Des flèches volaient au loin, au-delà des remparts, et le fracas du métal s’entendaient jusqu’ici. Quelqu’un affrontait les Ahmoses. Et ce quelqu’un était en train de perdre.
Blueangel tambourinait contre la porte de la ville, plus le temps passait plus elle frappait fort, et plus elle perdait espoir qu’il y ait des survivants. Son instinct, naturellement élevée et forgée par les combats, la fit se pousser sur le côté et ainsi éviter la flèche qui manqua de lui transpercer la nuque. Un tir raté, dont l’archer paya chèrement de sa vie quand deux membres de la garde d’honneur Irilienne se jetèrent sur lui et le taillèrent en pièce sans qu’il puisse dégainer sa kepesh. Acculé au porte de la ville, les renforts Iriliens ne comportait qu’une vingtaine d’homme, tous de la garde d’honneur, les protecteurs de la reine et les soldats d’élites d’Irilis, vivant pour le combat. A leur côté, une cinquantaine de Skaahnore menait par le haut-Jarl Sanoro lui-même, tentait de résister avec leurs alliés a la 2eme compagnie Ahmose qui les avait coincés au pied des murailles. Blueangel frappa de plus belle, et se mit à hurler de l’aide dans l’espoir qu’on les entendrait. Elle se retourna et finalement dégaina son épée, la fameuse lame violette remise par Floyd en personne, prête à vendre chèrement sa peau. Elle sortit de l’entrée et fonça dans la mêlée sur les bords du lac de Lunariel.
Sanoro continuait de frapper comme il pouvait ses adversaires, sa hache et son épée, qu’il maniait dans une danse ambidextre mortelle ne cessaient de frapper et de tuer. Mais les failles restaient malgré tout possibles et déjà il souffrait de plusieurs blessures. Ils leur coupaient toute retraite, il n’avait nulle part où s’enfuir. Tenter une percée dans leurs rangs serait un allez simple pour l’enfer, et tout mouvement vers les côtés serait tout aussi suicidaire en exposant l’arrière et le flanc de ses troupes ainsi. C’est donc ainsi que tout allait finir ? Tout laissé présager que Gabriel et Imperator ses jarls de guerre étaient morts au champ d’honneur, il ignorait si après sa mort Dreknor réussirait à se relever, mais il avait confiance en les Skaahnores, plus qu’en lui-même. Il avait mené les renforts à travers les montagnes, et ils avaient été surpris par des éclaireurs Ahmoses. Une heure plus tard avant qu’il ne puisse se rendre compte qu’ils avaient été repérés, il était trop tard et la 2eme compagnie était déjà sur eux. Tout espoir était perdu pour eux, Sanoro fit un bref arrêt au milieu des combats, respira un bol d’air frais, et s’apprêta à se relancer dans la mêlée pour vendre chèrement sa peau. Et les Ahmoses s’écroulèrent. Il s’arrêta, surprit de voir les lignes Ahmoses se faire renverser, puis avisa les flèches qui dépassé des corps. Il se retourna et scruta le haut des murailles, un sourire fendit son visage en apercevant les survivants pilonné de flèches les Ahmoses. Et la porte s’ouvrait. - En arrière tous ! A la porte ! La voix du Haut-jarl perça le champ de bataille. Les renforts Iriliens et Skaahnores survivants foncèrent en courant jusqu’à la porte, rompant le combat a des Ahmoses surprit et désorganisé. Ces derniers se mirent aussi à courir en direction de la porte, malgré les flèches et les potions lancés depuis les remparts. Ils n’étaient plus qu’à 2 mètres de la porte qu’il fut trop tard, et la porte se referma lourdement, les barres en bois furent mis en place, et la porte définitivement fermé.
Les Ahmoses durent se mettre à courir pour leur vie, tout de suite en sortant de l’arcade de pierre menant à la porte, ils furent accueillit par un projectile qui en tua plus d’un, mais pour chaque Ahmose qui fut tué, 3 purent s’enfuir.
Gabriel descendit des remparts et alla à la rencontre de son Haut-Jarl, heureux de le voir ici, mais Sanoro écarquilla les yeux en voyant son Jarl de guerre. - Au nom d’Asguard, qu’est-ce qui t’es arrivé ? - Une longue histoire, qui inclut un Ahmose, une défaite, et un marteau Embrose. Le teint blafard, et encore un peu tremblant, Gabriel fit les derniers pas le séparant de son Haut Jarl, il mit une main sur son épaule et commença à le conduire en direction du palais de Lunariel tout en lui expliquant la situation, la défaite, les pertes et le matériel de combat artisanale qu’ils avaient pu fabriquer en hâte. Saphirone, un arc à la main, descendit plus lentement les escaliers, encore un peu faible de sa blessure et se tenant le ventre à l’endroit où il c’était fait planté. Blue l’aperçut et courut a sa rencontre.
- Tu es vivant ! Je commençais à perdre espoir. - J’n’ai pas l’intention encore de passer de l’autre côté. - Mince, t’as pas l’air bien, ça va ? - Un Ahmose a manqué de m’étriper de peu. Je lui ai échappé de justesse… - On le retrouvera, et il paiera. - Combien on a eu de pertes Blue ? Combien de ressuscités ? - On en a eu 13 qui sont apparu dans le temple, tout juste avant qu’on parte. Où sont les autres ? Blueangel avait un visage rayonnant, pensant certainement que les pertes étaient peu nombreuses, mais en voyant la tristesse dans les yeux de son conseiller, elle commença a douter. - Putain… Seulement 13. - Pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe Saphi… ? - On est plus que 62 Blue, et aucun n’est indemne, on en a 8 incapables de combattre, 125 morts définitivement merde… La reine se crispa, et ses yeux étaient animés d’une colère qui aurait pu faire fondre un rocher d’un seul regard. - Ils vont nous le payer très cher. Tu as toujours tes armes ? - Au temple, je les ai laissés le temps de venir ici. - Rassemble nos soldats survivants, on ne perdra pas cette ville. Tout en marchant vers la cathédrale de Lunariel, le conseiller fit un rapide calcul de l’échelle de force : 148 survivants Iriliens et Skaahnores, lui Gabriel et Imperator comprit, auquel se rajoutait Sanoro, Blue et les 34 soldats qu’ils ont amenés avec eux qui n’ont pas succombé dans l’embuscade, et en enlevant les 12 hors d’état de combattre, cela faisait 172 personnes. Il ne savait pas si le calcul était correcte, il avait un doute, mais il savait que malgré ce nombre, face à eux se trouvait plusieurs régiments Ahmoses et au moins plus de 25 membres de la garde d’élite Koshaïmas. Le rapport de force n’était pas à leur avantage, à 3 contre 1, voir même 2 contre 1 en positivant un peu, il espéra sincèrement que les hommes encore debout allaient déjouer les statistiques et leur apporté la victoire.
Sanoro fit face aux combattants, ne voyant que des hommes équipés pour la bataille, mais le regard vide et mort.
- Ahmenosis II et ses Ahmoses ont ouvertement trahit notre confiance, rompant notre pacte et voulant asservir les corps et les âmes des Skaahnores, au même titre que ceux des Embroses ! Sur le champ de bataille d’une terre étrangère que nous avons gagné par droit de conquête, nos frères sont morts, poignardé dans le dos ! Cette ville n’est qu’un prétexte, une déclaration de guerre ouverte dans le but unique et inavoué de conquérir les terres des fils de Skaahnorik ! Les Skaahnores survivants sous l’impulsion de leur dirigeant furent galvanisé par la puissance se dégageant de son discours. Les Ahmoses et leur insatiable appétit voulait prendre leurs terres, et ils comptaient bien ne pas les laisser faire. - Nous avons trouvé malgré tout un allié dans ce combat, un allié bien décidé à survivre, avec qui nous avons plus en commun que nous le pensiont ! Eux aussi ont été trahit, à une époque où un flot de haine ne cessait de couler entre nous, et nous avons œuvrés a cette trahison, en acceptant de discuter avec Ahmenosis II d’une alliance qu’il nous proposait soi-disant pour le bien de nos peuples, j’ai ma part de responsabilité là-dedans, et Irilis fut abandonné par leurs alliés, les forçant se tourner vers un royaume en déclin, incapable de résister dans leurs heures les plus sombres. Mais Ahmosis leur a tourné le dos, et était prêt à entrer en guerre au moindre prétexte ! Les Iriliens présent face à lui furent surprit d’être concerné par ce discours, prononcé par un homme qui il y a 5 mois était décrit comme l’ennemi juré d’Irilis. Et tous se suspendait à ce qu’il disait. - Rien ne sera plus jamais pareil ! Aujourd’hui, nous poursuivons le combat ! Cette bataille n’est pas finie, trop des nôtres réclament vengeance et justice !!! Nous irons là où les Ahmoses vivent, là où ils donnent naissance à leurs enfants, nous irons au cœur du royaume Ahmose jusqu’à Kephera ! Nos armes ne se tairont pas, tant que les Ahmoses commettront leur crime ! NOUS SOMMES L’ORDRE DE MERUYAN, ET NOUS MARCHERONS VERS LA GLOIRE !!! Un hurlement à l’unisson fit trembler les fondations de Lunariel, accompagné d’acclamations et d’applaudissement, de menaces proférait envers Ahmosis et leurs alliés. Et aucun soldat n’alla au combat la peur au ventre. | |
| | | imperator67 Roi du forum
Messages : 1006 Date d'inscription : 07/06/2012 Age : 27 Localisation : Alsace
| Sujet: Re: Guerres éternelles. Lun 30 Déc - 3:25 | |
| J'ai un peut de retard ^^, Mais jolie RP, comme toujours :p J'ai hate de voir la suite | |
| | | Saphirone Empereur du forum
Messages : 1736 Date d'inscription : 14/04/2012 Age : 27 Localisation : En train de contempler les champs de batailles.
| Sujet: Re: Guerres éternelles. Ven 3 Jan - 14:33 | |
| Ahmenosis II sentait que quelque chose ne collait pas. Il n’y avait aucun mouvement du côté de l’ennemi. Et pourtant s’ils ne tentaient pas de reprendre l’avant-poste dans les heures qui suivent, de nouvelles troupes vont débarquer, et l’assaut de Lunariel commencera. Il se fichait bien de l’état dans lequel il laisserait la ville après l’assaut, de toute manière elle est vide, les Skaahnores avait chassé tous les Embroses de la vile et les avait laissé rejoindre Alizarine à pied. Mais il était juste qu’il reprenne la ville pour son vassal, au moins il calmerait les esprits encore agité et étoufferait pour le moment une envie de rébellion. La corne d’alarme sonna et le tira de sa rêverie. Il se tourna dans la direction du cor et aperçut une ligne de défense se formé face à la butte. Les hommes qu’il avait lui-même plaçait dessus était en train de se faire massacrer. En quelques minutes, la butte était prise. Ahmenosis II pria les dieux de ramener les âmes de ses hommes chez eux a Kephera, pour qu’il puisse se relever et prendre les prochaines galères qui arrivait en renfort. Mais cette fois le fait que ses adversaires possédaient la butte ne voulait rien dire. Possédant l’avant-poste, il lui suffisait d’ordonner aux archers posté dedans de tirer sur la butte, la hauteur du bâtiment leur permettait d’enlever aux Skaahnores et aux Iriliens toute couverture possible pour éviter la pluie de flèche.
Et le seul endroit où ils pouvaient aller pour échapper à la pluie de projectile, c’était de se jeter dans ses griffes en affrontant sa ligne de défense. Ils n’étaient pas montés sur la butte pour reculer ensuite, le comportement le plus plausible restait l’attaque. Néanmoins, comment se fait-il qu’ils avaient pu passer derrière la butte sans se faire repérer par les sentinelles qu’il a postées autour de la ville. « Idiot, réfléchit un peu. Ils n’ont pu passer que par le seul endroit que tu n’as pas jugé nécessaire de surveiller, le mur ouest. » C’était logique, en creusant le mur ils ont pu passer sans se faire voir. Il avait pensé qu’ils sortiraient par les portes, et alors par les tunnels, mais il n’a jamais pensé qu’ils foreraient les murs. En fait il ignorait à ce moment-là qu’ils avaient les moyens pour le faire. Mais ça ne changeait rien. Il aurait tout le loisir de vérifier.
Et l’alliance Irilienne-Skaahnore chargea, engageant un corps à corps sanglant face à un ennemi supérieur en nombre. Mais aucun n’avait peur, car ils l’avaient tous déjà affronté lors de leur débâcle, et les vétérans venues en renforts accueillez cette peur qui leur faisait garder la tête froide avec plaisir.
La première ligne Ahmose s’effondra, l’impact de la charge et le terrain en pente donnèrent l’avantage aux lanciers Iriliens qui percutèrent le mur de bouclier sur toute la ligne de front, perçant l’armature d’acier des protections et blessant leur porteur pour la plupart. Aussitôt, les fantassins se jetaient dans le combat au-devant de la ligne suivante dans l’espoir d’enfoncer le front, et de maintenir les Ahmoses à distance des lanciers. La faiblesse d’une telle charge résidait dans la lance elle-même, la pointe perce le bouclier, et ne peut être retiré qu’en poussant le manche vers l’avant. Ce blocage de la pointe permettait d’arracher le bouclier des mains adverses, mais il faut du temps pour récupérer son arme, seulement quelques seconde habituellement mais quand une simple demi-seconde suffit à ôter la vie d’un combattant, c’est beaucoup trop. De plus, beaucoup d’Ahmose avait perdu l’équilibre sous les chocs, mais certains étaient quasiment indemnes et se relevait entre les combattants ennemis, les frappant par surprise.
Du haut de l’avant-poste, un jeune soldat Ahmose regardait le combat en contrebas, enviant ses frères qui affrontaient les barbares du nord et leurs inutiles alliés. Comme il aurait aimé pouvoir descendre en bas pour tuer son premier barbare, il n’avait pas pu faire partie du premier assaut, mais quand il avait été sélectionné pour le deuxième combat il avait été tout excité. Durant tout le voyage par bateau il se voyait tuant les barbares et se distinguant par son courage et sa loyauté. Manque de bol, ces derniers n’avaient même pas eu le respect d’offrir une vrai résistance quand ils se sont abattus sur eux la deuxième fois, et il était arrivée trop tard pour le combat. Et voilà que maintenant on l’envoyait aux milieux d’archers dans un avant-poste, alors que la place qu’il considérait sienne était en bas ! « Je ne vais pas gagner mes galons en jouant les sages-femmes pour les archers… » Mais malgré tout il avait reçu un ordre, du grand Aneheb en personne ! Enfin, c’est à son sergent qu’il a donné l’ordre de grimper là-haut, mais à ses oreilles c’était comme s’il lui avait lui-même demander.
Tout a ses pensées, il n’entendit pas comme beaucoup d’Ahmoses dans l’avant-poste le mécanisme du souterrain de l’avant-poste se déclenché, et le flot de combattants silencieux en sortir. Lorsqu’il vit du mouvement sur sa gauche et qu’il aperçut du coin de l’oeil un des archers faire un mouvement bizarre, il fut trop tard. Il se retourna, et un couteau vint se planter dans sa gorge, sectionnant la carotide et traversant sa nuque, il eut juste le temps de voir deux pupilles légèrement fendus de couleur rouge sang le fixé, et le bras exagérément grand dans la pénombre du crépuscule tenant le couteau. Il se sentit chuté, il ne c’était même pas rendu compte que le couteau avait quitté sa gorge. Il s’écrasa en contrebas, dévala la pente et tomba de la falaise, s’écrasant sur la plage 12 mètres plus bas. Quelques secondes plus tard, il ouvrit grand les yeux, voyant un ciel de couleur rouge. C’est drôle, il ressemble à celui de son désert natal… Il s’assit subitement et observa les alentours. Autour de lui, d’autres soldats se réveillé, certains était déjà debout et se mettait à courir, d’autres comme lui était désorienté et ne comprenait pas ce qui se passait. Mais oui, il était bien a Kephera. Il reconnaissait la place, il voyait la grande pyramide au loin par-dessus les murailles. - Debout soldat il faut y aller ! Sursautant, il tourna la tête et vit son sergent. - C’est ta première fois toi ? Ça surprends au début mais on s’y habitue, allez debout ! - Mais Sergent… Qu’est-ce que vous faites là… ? - Un Skaahnore m’a décapité il y a quelques secondes. Enfin, je n’ai rien sentit mais je suppose. Et toi ? Se rappelant ce qu’il avait vue, il eut un sursaut et se palpa frénétiquement la gorge. - Ha. Tu t’es fait égorger ? Pas très propre comme mort. - Il me l’avait planté dans le cou… - Ah ouais je vois. Bon allez debout. Il attrapa le jeune homme par l’épaule et le força à se relever. - Au fait, qui ça, « il » ? Il eut des sueurs froides, se rappelant les deux yeux rouges sang qui l’avait fixé au moment de sa mort. Il commença à trembler, et ses pupilles se dilatèrent. Il n’avait pas pu apercevoir le visage de son meurtrier, ni même pu discerner sa forme, où même voir si il était humain. Mais ses deux yeux si calme, le faisait trembler. - Un démon… Ahmenosis II fit sonner l’ordre du retrait. Les Ahmoses quittèrent le combat en restant en formation. Cette ordre bien différent signifié non pas la fuite du champ de bataille mais au contraire de laisser la ligne de front reculer pour la stabiliser. La pente offrait un désavantage certain pour l’Union, alors l’élite Koshaïmas et les soldats Ahmoses reculèrent à vive allure parmi les buttes, et finirent par tenir la position quand la pente cessa de les menacer. Les combattants de l’Ordre continuèrent le combat, et rapidement en suivant les Ahmoses ils perdirent un avantage qui n’aurait de toute façon pas duré. Un sourire se dessina sur les lèvres d’Aneheb, le conseiller de guerre. Il n’y avait plus qu’à entendre l’ordre de la charge, et ils se plieront comme du papyrus sous la force d’Ahmosis. Il le savait ! La lumière des dieux Ahmoses et du descendant du grand Ahmosis, le pharaon Ahmenosis II, ne pouvait que vaincre ! Il était impatient d’entendre sonner le cor, sa lame était encore poisseuse de sang qu’il a fait couler lors du deuxième assaut. Il ne la nettoiera qu’une fois la ville prise, et exhibera devant tous les fiers Ahmoses autour de lui couverte de sang fraichement versé pour la gloire de son cher pays. Il aimait Ahmosis, et lui vivant il ne laissera personne la détruire. Le cor tant attendu sonna. Il s’apprêta à crier l’ordre de la charge a ses hommes, mais les mots moururent dans sa gorge quand les sons qui suivirent la première note n’étaient pas les notes attendues. Il tourna doucement la tête, les yeux exorbités en direction du bruit, et il vit le sonneur de cor dans l’avant-poste, tandis que le drapeau Ahmose descendait du poteau, et un drapeau Skaahnore se mit à flotter aux vents. - NOON !!!
Le cor cessa les combats. Les Skaahnores et les Iriliens dégagèrent du combat, et les Ahmoses gardèrent leur position, n’ayant pas reçu l’ordre d’attaque et sachant que leur position en terrain plat leur donnait l’avantage grâce à leur nombre. Et ils virent tous le drapeau Skaahnore ainsi que les cadavres de leurs camarades sur les créneaux. Leurs ennemis disparurent de leur vue sur ce terrain plus qu’hasardeux, mais ils virent clairement ceux de l’avant-poste descendre. Et bientôt, ils apparurent face a eu, légèrement plus élevés, et ils offrirent un étrange spectacle a la face de la Nouvelle Union. Couverts de sang, des bandages présents sur presque tous les combattants, et la plupart s’appuyaient sur leurs armes pour rester debout. Mais ils se tenaient là. Aucun ne faisait mine de reculer. Et les secondes s’écoulèrent, ils donnaient l’impression d’être des statues de sel dans le crépuscule, le soleil se couchant à l’horizon sur la mer. Ils portaient des armures fissurées, des armes à moitié brisé, mais au lieu de la résignation, c’est la détermination qui se lisait dans leurs yeux.
Et ils chargèrent.
Cela commença par un cri, lancé par un soldat anonyme, puis reprit par toute la ligne, puis ils s’élancèrent sans marquer une hésitation vers leurs adversaires face à eux. Les Ahmoses resserrèrent les rangs, prêt à se battre. Les Skaahnores hurlaient d’une voix sortie des enfers, plus violente que celles des ours du nord. Les haches et les gigantesques épées baissées, prête a frappé dès le contact. Les Iriliens poussaient des cris moins stridents, plus fin, mais accompagné d’acclamation, et de promesse de mort, leurs lances et leurs tridents pointant vers leurs adversaires, prêtes à embrocher de nouveaux ennemis. Un échantillon de brutalité pure. - MORTS A NOS ENNEMIS ! - CHARGEEEEZ !!! - POUR L’ORDRE DE MERUYAN !!!
Les cris roulèrent dans les montagnes, semblables aux éclairs. Et le cor Ahmose sonna avant même le premier impact. Celui de la retraite.
Surprit, ils obéirent par automatisme, mais malgré tout aucun n’avait envie d’avancer pour affronter cette horde sorti de l’enfer. Le front fut enfoncé, les Ahmoses ripostèrent à peine, mais la première ligne tint bon et les pertes furent minimales car les autres rangées de soldat avaient pu battre en retraite. Plus aucun ne voulait se battre, la plupart était des recrues fraiches, mais même les vétérans avait compris qu’il ne tiendrait pas ce combat-là, alors ils avaient fui quand la retraite avait sonné. La première ligne rompit lentement le combat, mais c’est là que les pertes furent le plus nombreuses. Soudain réduit en sous-nombre, ils furent massacrés par leurs ennemis qui se couvrirent peu à peu de leur sang, les haches frappant et les lances brisant les plastrons pour embrocher leurs victimes. La Nouvelle Union perdit la bataille. Mais la lucidité de l’un de leurs principaux chefs empêcha une défaite couteuse.
Ahmosis et les guerriers Koshaïmas quittèrent la région de Lunariel, et s’éloigna le plus possible pour éviter les contre-attaques.
5 heures après la bataille, Ahmenosis II descendit de sa monture, et donna l’ordre d’établir le campement, désormais certain que leurs ennemis ne les suivraient plus. On monta sa tente en toute hâte, des tapis au sol pour qu’il n’ait pas à marcher dans la boue, on installa sa litière, et ses maigres effets personnels. Tandis qu’on l’aidait à retirer son armure, on installa une table où on disposa de l’encre, et ses cartes. Il finit par congédier ses serviteurs, et s’installa en face de ses cartes, pouvant enfin laisser sa colère transparaitre a l’air libre. Il prit rageusement la carte de Lunariel, les notes de ses espions sur les forces ennemis, les relut, regarda d’autres cartes sur les voies maritimes et les routes terrestres, tentant de comprendre ce qui lui avait échappé durant ce troisième affrontement qui l’avait laissé en échec, lui et son armée. Il savait très bien pourquoi, mais il tentait de se persuader que non. Il frappa rageusement la table avec la paume de ses mains, et jeta toutes les cartes ainsi que l’encre. Il laissa échapper un cri de rage. Il avait l’avantage du nombre ! Il avait le matériel ! Il avait la discipline et beaucoup de ses combattants avaient de l’ancienneté ! Pourquoi a t’il perdu ?! Il se força à se calmer, et accepta l’évidence. C’est ce fichu drapeau, la perte de l’avant-poste avait ruiné le moral de ses soldats, ils avaient le nombre et l’équipement pour eux, mais ça n’a pas suffi. Ses soldats auraient été balayés par la vague, il le savait, une défaite pire que le premier combat. Il l’avait clairement vue, et il a sonné la retraite pour éviter des morts définitives probables ainsi que de trop grandes pertes de matériel. Dans un sens il n’avait pas tant que ça perdu, mais ce serait folie de renvoyer ses soldats au combat. Un froissement de toile se fit entendre, et Aneheb rentra dans la tente. - Je suppose que tu veux me demander le commandement d’un nouvel assaut ? Nullement surprit car son dirigeant le connaissait bien, il s’inclina et acquiesça. - Oui mon seigneur. - Refusé. Son conseiller militaire le fixa avec les yeux d’un merlan frit. - Mais… Mais on peut encore… - On peut encore rentrée à Kephera. Regarde les hommes, plus aucun ne peut se battre, leur morale est au plus bas, la plupart ont déjà péri une fois dans le premier assaut. Je ne te laisserai pas y retourner pour une boucherie inutile. - Alors pourquoi avoir fait sonner le cor ? - Je viens de te le dire, pour éviter les pertes. Il voulut rétorquer quelque chose, mais ravala ce qu’il s’apprêtait à dire dans sifflement de rage. Ahmenosis II, toujours fixant la table entre ses mains, sans un regard pour son conseiller, brisa le silence qu’il a lui-même installé. - Ce n’est qu’une bataille. « Il tourna la tête vers son conseiller. » On est loin d’avoir perdu la guerre. De plus dans un sens nous sommes plus vainqueur qu’eux, ils ont perdu beaucoup d’hommes et de femmes, et les pertes matériels sont conséquentes dans leurs rangs. - Ces maudits Iriliens, je vous l’avais dit qu’ils n’étaient pas fiable. Nous aurions dut les envahir en même temps qu’Embrosia. - J’ai donné ma parole de ne pas les attaquer, et je l’ai tenu quand toi et les autres vous m’exhortiez a la révolte. Mais dans un sens je suis quand même responsable de leur nouvelle entrée en guerre. - Je ne comprends pas… - Skaahnorik risquait de les détruire. J’ignore comment mais ils sont parvenu à un accord. Ils ont réussi le pari délirant de s’allier avec Skaahnorik. Le pharaon s’adossa à la table et croisa les bras. - Mais j’ai joué un rôle là-dedans, j’ai massé des hommes aux frontières d’Irilis, je savais qu’à un moment je ne pourrais plus tenir ma promesse, et j’aurais été forcé d’attaquer. Gérer les Ahmoses partisans d’une guerre contre les Iriliens c’est une chose, mais empêcher une guerre s’en est une autre. - Vous voulez dire que vous avez massé des troupes à leurs frontières ? - Oui. On m’a rapporté des faits d’espionnages, ils étaient au courant, et ils ont compris que je planifiais cette possible entrée en guerre, notamment qu’ils ont aussi compris que je savais pour leur tentative d’aide aux Embroses durant leurs troubles politiques. - Mais heureusement ils ont accéléré les choses… - Exactement. Je pensais a deux scénario, soit Blueangel cédait et déclencher la guerre face à nous, soit nous aurions attaqué. Mais je n’ai jamais pensé cette folle alliance. - Personne n’aurait pu prévoir. - Et pourtant j’aurais dut. Il se remit droit et se plaça face à son conseiller. - Une fois de retour à Kephera, j’enverrais une lettre à Blueangel, une déclaration de guerre suite à une aide volontaire envers nos ennemis. Officiellement ce sera nous qui auront déclaré la guerre entre nos deux factions, mais je te charge de répandre la nouvelle de nos combats, il faut que ce petit détail passent inaperçu et qu’aux yeux de l’opinion publique ce soit comme si c’était Irilis qui avait envoyé la déclaration de guerre. Un sourire de hyène se dessina sur le visage du conseiller Ahmose, depuis le temps qu’il rêvait de tuer les Iriliens et de les réduire en cendres, il n’allait pas s’en plaindre. « C’est curieux quand même, c’est lui qui a découvert cette ville et qui m’a suggéré l’alliance entre nos deux factions. C’est incroyable comme l’opinion peu vite changé. » Le conseiller militaire s’inclina respectueusement et sortit de la tente. Ahmenosis II s’avança sur le palier et poussa le tissu qui couvrait l’entrée, il observa la lune dans le ciel, particulièrement brillante ce soir. Il y voyait un signe du dieu de la lune.
Irilis avait décidé de retourner dans la guerre ? Et bien soit. Il allait la leur donné cette guerre.
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| | | Aneheb Chef Tjaty
Messages : 907 Date d'inscription : 05/10/2011 Age : 26 Localisation : Khepera
| Sujet: Re: Guerres éternelles. Ven 3 Jan - 15:15 | |
| "Et le cor Ahmose sonna avant même le premier impact. Celui de la retraite." Dans ma tête : NAN putin ! Si non superbe RP saphi juste d'après le RP de Ange c'est moi qui découvre la ville alors que je cherchais des nouvelles sources de nourriture. Mais je n'ai pas proposé d'alliance avec Ahmosis. | |
| | | Saphirone Empereur du forum
Messages : 1736 Date d'inscription : 14/04/2012 Age : 27 Localisation : En train de contempler les champs de batailles.
| Sujet: Re: Guerres éternelles. Ven 3 Jan - 15:41 | |
| - Citation :
- - Ne soyez pas si déçu, Pharaon, et attendez plutôt d'entendre la suite de mon récit. Après m'avoir retenu une journée et écouté mon histoire, ils ont accepté de me relâcher car ils étaient convaincus que je n'avais aucune intention hostile. Avant de partir, j'ai même réussi à les convaincre de nouer des liens amicaux avec nous.
Ne soit pas modeste. | |
| | | Aneheb Chef Tjaty
Messages : 907 Date d'inscription : 05/10/2011 Age : 26 Localisation : Khepera
| Sujet: Re: Guerres éternelles. Ven 3 Jan - 17:14 | |
| Cela vient du RP de ange ? J'en fait des choses dans ma vie Anarienne :') | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Guerres éternelles. | |
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| | | | Guerres éternelles. | |
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