Il était une fois deux peuples alliés; ils avaient les mêmes racines, les mêmes rêves et les mêmes idéaux.
Tous deux étaient nés de la même imagination et c'est pourquoi ils étaient amis.
Lors d'un jour froid et glacial d'hiver, les deux peuples manquant de nourriture se décidèrent à envahir l'autre dans l'espoir de ne pas succomber au froid polaire. Et c'est alors que commença la bataille la plus importante de l'histoire; ce n'était pas un bataille cruelle et sanguinaire mais une bataille qui mélait deux peuples résignés, poussés à bout par la faim, le désespoir et la maladie.
Les principaux chefs s'avancèrent:
-Mes amis ! dit le premier. L'heure n'est pas au fatalisme, rendez-vous et nous vous épargnerons, coopérons et nous pourrons traverser l'hiver soudés, sans perdre notre temps en vils querelles et en sanglants combats.
-Vous n'êtes plus nos amis mais désormais des perturbateurs, répondit l'autre, vous comptez nous amadouer pour ensuite mieux nous transpercer le coeur lorsque nous dormirons!
Le second avait malheureusement grand tort, c'était la jalousie, la bêtise et la fatalité du moment présent qui lui avait fait perdre la raison.
Le premier était désormais en fâcheuse position et l'avenir des deux nations ne tenait plus qu'à un fil...
Le second retourna vers ses hommes et leur ordonna d'attaquer; ils ne le firent pas, ils n'avaient pas oublié le temps qu'il avait fallu pour construire toute cette culture partagée, et, l'un sans l'autre ils n'étaient rien de plus que des peuples solitaires, errant sans but.
Le premier regagna ses rangs en larmes, il avait essayé sans succès de ramener son ami de toujours à la raison.
Finalement, la bataille eu quand même lieu, mais c'était une bataille contre l'adversité, le second roi était mort durant la bataille ou s'était retiré, je ne le sais plus... Néanmoins, les deux peuples, forts de leurs différences et de leur courage ( car il en faut pour admettre ses erreurs!!!) reconstruisirent ensemble ce qui avait été détruit et ils sortirent plus fort de l'hiver pour pouvoir enfin profiter du printemps.
J'écris ce texte dans l'espoir que les deux peuples ne fassent plus la même erreur, et que le sacrifice de dizaines d'innocents ne se reproduise plus.
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