Le bébé complot

C'est dans une cave de Sylvanaar que s'étaient retrouvés, à la nuit tombée, un petit groupe de comploteurs Embrose. Ce groupe était composé de naïfs et de vaniteux. Les premiers suivaient les seconds, sans se rendre compte du jeu de dupe auquel ils étaient entrain de jouer. Les murmures commencèrent, il était question de faire scission d'Embrosia tout en obligeant les Ahmôses à consentir à la volontée des vaniteux.

C'est ainsi que l'un des "meneurs" que seul son orgueil guidait, dit à ses compères: "J'ai entendu dire que Pharaon cèderais si nous étions suffisament nombreux. Il faut faire pression sur sa personne ! Il en est de même pour notre Dirigeant, Floyd. J'espèrais pouvoir prendre sa place mais il faut croire qu'une large majorité d'Embroses l'aiment... Ainsi nous devrons l'utiliser et le surprendre au dernier moment. Il aura une belle surprise !", il s'arrêta quelques instants avant d'ajouter, "Il va de soit que ce qui se dit ici doit rester secret..."

Son plus proche acolyte, un homme qui avait trahit son ancienne faction, Ahmôsis, par pure vanité, acquiesca. Il ajouta: "Nous devons prendre en otage Pharaon dans sa demeure, à Khepera ! Nous devrons attendre que sa Garde soit endormie, et le tour sera joué ! En ce qui concerne Floyd je suis d'accord avec toi, nous lui ferons une belle surprise..."

Soudainement un bruit sourd se fit entendre. La porte de la cave venait d'être enfoncée. La Garde personnelle du Dirigeant Embrose, Floyd, et de son fidèle conseiller Thomasanisset, venait d'entrer et de neutraliser les comploteurs. Ils furent trainés jusqu'au palais de Sylvanaar, dans l'ignorance et le silence d'une nuit sereine. Floyd expedia son jugement pour les naïfs: ils seraient pardonnés, sans condition. Après tout, ils n'avaient fait que suivre le mauvais berger... En ce qui concerne les deux meneurs le jugement prendrait un peu plus de temps, et la belle surprise n'allait peut-être pas être pour celui à qui elle était déstinée initialement...

Ce complot, menés par l'orgueil en personne, et par un traitre récurrent, fût sèchement stoppé et ridiculisé par les hommes qui cherchent le bien de leur peuple. C'est ainsi que l'orgueil et la trahison fûrent une nouvelle fois vaincus, comme il se doit.


P.S.: Ceci n'est pas une fiction, nous avons volontairement passés sous silence les noms des impliqués, afin de leur éviter une humiliation supplémentaire. Les concernés se reconnaitront.